ENTREPRENEURS, GESTIONNAIRES, PROFESSIONNELS ENTREPRENEUR·ES et
PROFESSIONNEL·LES

Voici l’info qu’il vous faut:
pertinente, utile et brève

Recevez gratuitement du lundi au vendredi:

et un samedi par mois:

Votre adresse servira uniquement à vous envoyer nos infolettres. Vous ne recevrez pas de courriels publicitaires et vous pourrez vous désabonner en tout temps.

InfoBref vous est offert gratuitement grâce au soutien de:

Entrevue

Les finances publiques devraient tenir compte des risques climatiques

Mis à jour le 22 juil 2022
par Félix Côté
Les finances publiques devraient tenir compte des risques climatiques

(Source: Unsplash)

  • C’est ce que disent les auteurs d’un rapport de l’Institut du Québec commandé par le ministère des Finances. Ils appellent le gouvernement à prendre exemple sur des politiques déjà mises en place ailleurs dans le monde. 
  • «L’objectif est de donner au gouvernement des pistes d’idées pour qu’il soit en mesure de calculer le coût de l’inaction, si rien n’est fait» pour prévenir les risques liés au réchauffement du climat, explique à InfoBref Luc Belzile, coauteur de l’étude et économiste principal à l’Institut du Québec. 

Le Québec doit adapter ses politiques pour conserver son «bon positionnement» en matière environnementale, croit Luc Belzile. 

  • «Le Québec est déjà bien positionné dans plusieurs secteurs, par exemple avec l’hydroélectricité et la bourse du carbone», dit-il. 
  • «Pour conserver sa position, il doit maintenant intégrer le risque climatique à la gestion de ses finances publiques.» 

L’étude mentionne différentes approches utilisées dans le monde. 

En Ontario, par exemple, le Bureau de la responsabilité financière calcule et prévoit qu’en raison des changements climatiques, le coût d’entretien des infrastructures publiques augmentera de 8% à 15% dans les 10 prochaines années. 

C’est, selon Luc Belzile, un bon exemple du type d’initiative qui pourrait être prise au Québec.

À l’inverse, il remarque que le plan québécois en matière d’infrastructures projette d’investir 130 milliards $ dans les 10 prochaines années.

Or, ces prévisions d’investissement ne tiennent pas compte des catastrophes climatiques comme les inondations, qui sont de plus en plus fréquentes.

Félix Côté