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Les Québécois peuvent choisir leur vaccin

Mis à jour le 16 mai 2021
par Johanna Sabys
Les Québécois peuvent choisir leur vaccin

(Source: Pixabay)

  • Le directeur national de santé publique Horacio Arruda et le ministre de la Santé Christian Dubé assurent que les Québécois peuvent choisir le vaccin avec lequel ils seront vaccinés.
  • Ottawa recommande toujours de prendre le premier vaccin disponible. Néanmoins, le Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI) conseille désormais aux Canadiens qui sont moins susceptibles de contracter la Covid-19 d’attendre qu’une dose de Pfizer ou Moderna soit disponible.

Le CCNI a recommandé lundi le vaccin de Johnson & Johnson aux 30 ans et plus qui ne peuvent ou ne veulent pas attendre une dose d’un vaccin à ARNm (Pfizer ou Moderna). Cela pourrait concerner les travailleurs essentiels, ou les habitants d’une région où la propagation est élevée.

Selon le CCNI:

  • Les vaccins de Pfizer et Moderna doivent être «préférés», ils sont «plus sûrs et offrent une protection supérieure».
  • Mais tous les vaccins autorisés par Santé Canada sont efficaces et sécuritaires.

Au Québec, le Comité sur l’immunisation (CIQ) doit présenter dans les prochains jours son avis sur l’utilisation du vaccin de Johnson & Johnson.

Les Québécois n’auront pas forcément besoin de choisir
:

  • parce qu’il ne reste que 30 000 doses d’AstraZeneca, et aucune nouvelle livraison n’est prévue pour le moment; et
  • les doses de Johnson & Johnson n’ont pas encore été distribuées aux provinces. 

«Si les gens ne veulent pas prendre [le vaccin d’AstraZeneca], on ne leur en tient pas rigueur», affirme Christian Dubé.

  • «Nous ne sommes plus dans la même situation qu’avant, dit-il, les Québécois n’auront pas à attendre plusieurs semaines pour recevoir un autre vaccin».

Les personnes qui ont reçu une dose d’AstraZeneca pourraient même recevoir un autre vaccin pour leur deuxième dose.

  • Le CIQ doit rendre prochainement un avis sur l’interchangeabilité des doses.

Toutefois, le Dr Arruda rappelle que les risques de contamination sont encore «bien présents», et que les avantages des vaccins d’AstraZeneca et de Johnson & Johnson «dépassent largement les inconvénients».


Johanna Sabys