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Pourquoi la Nasa doit encore repousser son retour sur la Lune

Publié le 13 mars 2022
par Agence Science-Presse
Pourquoi la Nasa doit encore repousser son retour sur la Lune

La nouvelle fusée de la Nasa, le Space Launch System (Source: Nasa)

  • La fusée qui doit permettre à la Nasa de retourner sur la Lune coûtera 4,1 milliards $US par lancement. Une telle facture n’a pas de sens sur le long terme, a reconnu début mars l’inspecteur général de l’agence spatiale américaine devant le Congrès. 
  • Cette facture colossale a fait reculer une nouvelle fois d’un an la date du prochain alunissage, qui est désormais prévu pour 2026. 

L’administration Trump prévoyait un voyage sur la Lune en 2024.

  • Cet objectif s’est avéré irréaliste. Il avait déjà été retardé à 2025. 

Le retour sur la Lune est maintenant repoussé à 2026

L’inspecteur général de la Nasa a justifié ce nouveau délai devant le Congrès américain au début du mois.  

En un an, la Nasa devrait pouvoir: 

  • terminer les tests du système d’alunissage et de la prochaine génération de scaphandres spatiaux; et 
  • se préparer au coût de chacune des missions du programme lunaire Artémis qui dépasse de loin les prévisions précédentes [détails sur le site américain Ars Technica].

4 missions lunaires sont programmées pour l’instant par le programme Artémis. 

  • Le 1er lancement devrait avoir lieu en mai. Il se ferait sans astronautes. 
  • Le 2e enverrait ensuite la capsule Orion survoler la surface de la Lune sans s’y poser.

Une entreprise privée prendra-t-elle le relais?

Depuis plusieurs années, on s’attend à ce qu’une compagnie prenne le relais de la Nasa après le programme Artémis. 

La pandémie et les relations avec les compagnies privées partenaires ont contribué à allonger les délais depuis 2 ans. 

Mais le bien-fondé de confier à la Nasa la conception d’une nouvelle fusée fait l’objet de débats depuis le début du projet Space Launch System en 2011. 

  • Selon Ars Technica, il s’agirait d’une décision avant tout politique motivée par le désir de certains élus de garder des emplois dans leur district.

SpaceX et Blue Origin sont sur les rangs

Les entreprises spatiales d’Elon Musk et de Jeff Bezos développent toutes les deux une version plus puissante de leur lanceur de satellites qui serait à terme capable de réaliser un voyage vers la Lune ou même vers la planète Mars.

Agence Science-Presse