1 milliard $ pour offrir «les meilleures conditions de travail» aux infirmières
Publié le 23 sept. 2021
François Legault (Source: Bureau du premier ministre)
- Le gouvernement Legault a présenté cet après-midi son plan pour recruter au plus vite 4300 infirmières dans le réseau de la santé.
- Québec leur propose des primes allant jusqu’à 18 000 $, mais il leur promet surtout qu’elles auront désormais «les meilleures conditions de travail» dans le réseau public.
Une petite révolution à 1 milliard $:
- Les incitatifs offerts aux infirmières représentent «beaucoup d’argent» pour le Québec, reconnaît François Legault.
- Mais «la situation le justifie», dit le premier ministre, qui présente ces changements dans la gestion du réseau comme une «petite révolution».
Avec son plan, le gouvernement espère:
- lutter contre la pénurie de main-d’œuvre dans le réseau;
- remplacer les travailleurs qui ne seront pas adéquatement vaccinés au 15 octobre et devront alors quitter leur poste [détails];
- réduire le temps supplémentaire obligatoire; et
- moins recourir aux agences privées de placement.
Dès maintenant et pour 12 mois, les infirmières à temps complet recevront des primes de:
- 15 000 $ pour celles qui travaillent actuellement dans le réseau; et
- 12 000 $ pour celles qui le rejoignent pour la 1re fois, ou qui y reviennent après l’avoir quitté.
Dans les régions où la pénurie est plus grave – Abitibi-Témiscamingue, Outaouais, Côte-Nord, Nord-du-Québec et Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine – les primes sont encore plus élevées:
- 18 000 $ pour les infirmières en poste; et
- 15 000 $ pour celles qui arrivent dans le réseau ou y reviennent.
En plus des primes, «les meilleures conditions»
Le gouvernement compte:
- embaucher 3000 agents administratifs d’ici le printemps prochain pour libérer les infirmières de la paperasse – les tâches administratives peuvent prendre jusqu’à 30% de leur temps de travail, a indiqué le ministre de la Santé Christian Dubé;
- réserver les meilleurs horaires aux infirmières du réseau, qui passeront avant celles qui viennent des agences privées; et
- décentraliser la gestion du réseau, en donnant «plus d’autonomie» aux équipes locales pour rendre les horaires plus stables et attrayants.