Le Dr Arruda parle des avantages «surestimés» du passeport vaccinal et de son «inconfort» face aux déclarations de Roberge sur les tests dans les écoles
Mis à jour le 26 mai 2021
Publié le 28 avr. 2021
Le directeur national de santé publique Horacio Arruda (Twitter)
- Si la Santé publique donne le feu vert à un passeport qui permettrait aux personnes vaccinées d’accéder à certains services, son directeur national Horacio Arruda croit que son utilisation serait «assez marginale», et qu’elle soulèverait de nombreux «enjeux éthiques».
- Le ministre de la Santé Christian Dubé a demandé à la Santé publique d’évaluer l’option d’un passeport vaccinal, et de déterminer dans quel contexte un tel passeport pourrait être utilisé.
Devant l’Assemblée nationale, le Dr Horacio Arruda a également dit hier qu’il a ressenti un «certain inconfort» lorsque le ministre de l’Éducation Jean-François Roberge a affirmé que le protocole des tests de qualité de l’air dans les écoles avait été approuvé par la Santé publique.
- Arruda dit qu’il a alors demandé au ministère de l’Éducation de ne plus communiquer qu’il avait obtenu l’aval de la Santé publique.
La Santé publique avait commenté le protocole, mais ne l’avait pas validé, a expliqué Horacio Arruda, qui s’exprimait aujourd’hui dans le cadre de l’étude par l’Assemblée des crédits du ministère de la Santé.
- Sur les questions de ventilation, la position de la Santé publique avait été fixée par un comité tripartite d’experts.
- Horacio Arruda dit ne pas savoir quels choix avaient alors été faits pour retenir certains commentaires plutôt que d’autres ni à quel point le ministre de l’Éducation était au courant.
- Selon le directeur national de santé publique, Jean-François Roberge a pu interpréter que le protocole avait été approuvé alors qu’il ne l’avait pas été.