Pas de nouvel allégement des mesures sanitaires en vue

Mis à jour le 5 avr. 2022
par Johanna Sabys
Pas de nouvel allégement des mesures sanitaires en vue

Le directeur national de santé publique Luc Boileau, François Legault et Christian Dubé (Source: Émilie Nadeau)

  • L’Institut national d’excellence en santé et services sociaux (Inesss) prévoit que le nombre de patients Covid qui entrent à l’hôpital devrait diminuer jusqu’à quelque 200 entrées par jour à la fin du mois.
  • Malgré une baisse attendue des hospitalisations, «on ne peut pas se permettre d’assouplir les mesures davantage» actuellement, dit François Legault. 

«On a atteint le pic des hospitalisations», a indiqué cet après-midi le premier ministre.  

Elles sont en légère baisse aujourd’hui: 3411 Québécois sont hospitalisés, soit 14 de moins qu’hier. 

  • Parmi eux, 285 sont en soins intensifs. 98 décès supplémentaires ont été comptabilisés au cours des dernières 24h.

Il n’y a plus de croissance exponentielle des nouvelles hospitalisations, selon les dernières projections publiées aujourd’hui par l’Inesss. 

  • Dans la semaine du 8 au 14 janvier, le nombre d’hospitalisations, autour de 2 000 entrées, est resté «sensiblement le même» que celui de la semaine précédente. 

À la fin janvier:

  • 200 nouveaux patients Covid devraient être hospitalisés chaque jour;
  • le nombre de lits occupés devrait avoir diminué jusqu’à environ 3 000; et 
  • le nombre de lits en soins intensifs devrait s’être stabilisé autour de 300.  

Rien ne change dans les mesures sanitaires:

  • «La santé publique nous recommande de ne pas assouplir, explique Legault.
  • Il y aurait un risque réel d’augmenter les infections et les hospitalisations.»

Dans les prochaines semaines, «ça va être très dur pour les travailleurs de la santé», déplore-t-il.  

Mais si les hospitalisations continuent de baisser, le réseau de la santé n’aura finalement pas besoin de réduire la qualité des soins, ajoute Legault.

  • Mardi, le gouvernement avait présenté un guide qui devait modifier la façon dont les hospitalisations de courte durée seraient priorisées et gérées, particulièrement dans le cas où la situation s’aggraverait.

 

Johanna Sabys