ENTREPRENEURS, PROFESSIONNELS, INVESTISSEURS ENTREPRENEUR·ES et
PROFESSIONNEL·LES

Voici l’info qu’il vous faut:
pertinente, utile et brève

Recevez gratuitement du lundi au vendredi:

et un samedi par mois:

Votre adresse servira uniquement à vous envoyer nos infolettres. Vous ne recevrez pas de courriels publicitaires et vous pourrez vous désabonner en tout temps.

InfoBref vous est offert gratuitement grâce au soutien de:

Le gazoduc de GNL Québec reçoit un appui de gens d’affaires québécois la veille du dévoilement des conclusions du BAPE sur le projet

Mis à jour le 11 août 2022
par Alain McKenna
Le gazoduc de GNL Québec reçoit un appui de gens d’affaires québécois la veille du dévoilement des conclusions du BAPE sur le projet

(Source: Symbio Infrastructure)

  • Le projet de construction d’un gazoduc de 780 km de long et d’une usine de liquéfaction de gaz naturel à Saguenay a reçu hier un investissement de 2 millions $ de la part de gens d’affaires du Saguenay–Lac-Saint-Jean et de l’Abitibi-Témiscamingue.
  • Comme le coût global de réalisation de ce projet est évalué à 14 milliards $, cet investissement est une contribution symbolique. L’objectif est de convaincre des investisseurs étrangers qu’il y a au Québec un appui pour GNL Québec, au moment même où le BAPE doit se prononcer sur son impact environnemental.

Le projet GNL Québec – qui vient d’être rebaptisé Symbio Infrastructure par ses promoteurs – suscite beaucoup d’intérêt et d’interrogations dans la région de Saguenay.

  • Le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) a dû repousser du 13 janvier au 10 mars la remise de son rapport après avoir reçu plus de 2600 mémoires sur la question – du jamais vu pour le BAPE –, en plus d’avoir tenu 22 séances publiques à Saguenay.

Le projet est controversé parce qu’il implique l’érection d’un gazoduc qui traversera plusieurs cours d’eau importants dans le nord du Québec.

  • Les gens d’affaires qui sont en faveur du projet insistent sur les retombées économiques importantes qu’il générera dans la région. 

Le BAPE remettra aujourd’hui son rapport au ministre de l’Environnement Benoît Charette.

  • Le ministre aura ensuite 15 jours pour le commenter publiquement et prendre officiellement position par rapport.
Alain McKenna