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Grève générale en CPE: plus qu’une question salariale

Publié le 1er déc 2021
par Johanna Sabys
Grève générale en CPE: plus qu’une question salariale

(source: Unsplash)

  • François Legault a dit mercredi qu’il ne peut pas offrir une hausse de salaire de 20% à tous les employés de l’État. Le premier ministre a appelé les syndicats à accepter la hausse salariale qui est proposée aux éducatrices, mais pas aux autres professionnels des CPE.  
  • La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) affirme, de son côté, que le gouvernement ignore d’autres demandes pressantes, comme les ratios d’enfants par éducatrice et le temps accordé aux tâches administratives.

400 CPE ont entamé une grève générale illimitée mercredi matin et resteront fermés jusqu’à nouvel ordre. 

Depuis la semaine dernière, «les négociations ont malheureusement peu progressé», selon Stéphanie Vachon, représentante du secteur des CPE à la FSSS–CSN. 

Une entente est en vue sur la rémunération des éducatrices. 

Le gouvernement propose d’augmenter leur salaire à 30 $ de l’heure, ce qui représente une augmentation de 23%. 

«Le problème, dit Legault, c’est que les syndicats nous demandent les mêmes augmentations pour les employées de soutien, les personnes qui font la cuisine, le ménage».  

  • Le premier ministre juge cette demande «inacceptable» et estime que cette grève générale illimitée est «terrible» pour les parents et les enfants.

Mais d’autres enjeux restent en suspens, affirme Stéphanie Vachon: 

  • le respect des ratios d’enfants par éducatrice;
  • le temps de préparation des dossiers de l’enfant et la gestion de la cuisine; et
  • la bonification du régime d’assurance collective.

«C’est la négo de la dernière chance» pour de nombreuses travailleuses, prévient pour sa part la vice-présidente de la FSSS–CSN Lucie Longchamps. 

  • «Le gouvernement ne semble pas saisir toute l’étendue de la colère des travailleuses», qui ont voté en faveur de la grève à 92%.
  • Si le gouvernement refuse d’améliorer considérablement leurs conditions de travail, il y aura d’autres coupes de services, craint-elle, à cause du manque de personnel.
Johanna Sabys