Comment éviter une troisième vague au Québec
(Source: Pixabay)
- Selon les dernières projections de l’Institut national de santé publique (INSPQ), si les mesures sanitaires sont moins respectées, la propagation d’un variant pourrait causer plus de 2000 infections quotidiennes dès le mois de mars dans le Grand Montréal.
- Pour éviter l’augmentation exponentielle du nombre de cas qui pourrait être causée par les variants plus contagieux, les Québécois doivent rester dans leur bulle familiale au moins jusqu’à mi-avril, explique à InfoBref le professeur en Santé publique Benoît Mâsse.
Dans ses projections publiées hier, l’institut de santé publique présente l’évolution du nombre d’infections dans le Grand Montréal selon plusieurs scénarios:
- avec une propagation d’un variant faible ou forte; et
- avec une adhésion aux mesures sanitaires moyenne ou forte.
Résultats: selon l’INSPQ, si un variant plus contagieux se propage, les mesures actuelles – allégées depuis le 8 février – n’empêcheront pas une augmentation du nombre d’infections.
- L’ampleur de l’augmentation dépendra du respect des mesures sanitaires, du nombre de cas de variant, et de leur niveau de transmission.
Problème: on ne connaît pas encore l’impact des variants.
- Le gouvernement a confirmé 16 cas. 135 cas probables sont en cours d’analyse.
- À partir de lundi, les variants seront recherchés dans 100% des cas de Covid-19.
- Pour l’instant, on ne sait donc pas combien de cas actuels sont dus à un variant, et on ne connaît pas leur niveau de transmission, souligne Benoît Mâsse.
Pour atténuer l’augmentation du nombre d’infections, la solution de l’INSPQ est de respecter strictement les mesures en vigueur.
- Selon Benoît Mâsse, les Québécois ne doivent pas répéter les erreurs commises au temps des Fêtes, pendant la semaine de relâche et à Pâques: les résultats seraient désastreux si un variant se propage.
Jusqu’à mi-avril, «le plus important est de respecter les bulles familiales», dit-il.
En effet, d’ici fin mars, 15% des Québécois devraient être vaccinés. Deux semaines après, «les bénéfices seront déjà énormes», croit Benoît Mâsse.
- Dès la réception d’une première dose de vaccin, les populations les plus vulnérables seront partiellement immunisées.
- Même si le nombre de cas devait augmenter par la suite, «il y aurait moins d’hospitalisations et moins de décès».
(Source: Pixabay)