ENTREPRENEURS, GESTIONNAIRES, PROFESSIONNELS ENTREPRENEUR·ES et
PROFESSIONNEL·LES

Voici l’info qu’il vous faut:
pertinente, utile et brève

Recevez gratuitement du lundi au vendredi:

et chaque samedi:

Votre adresse servira uniquement à vous envoyer nos infolettres. Vous ne recevrez pas de courriels publicitaires et vous pourrez vous désabonner en tout temps.

InfoBref vous est offert gratuitement grâce au soutien de:

Conseils pour vos FINANCES

Les horizons de placement: pourquoi le risque diminue avec le temps

Mis à jour le 10 août 2022
Fabien Major
par Fabien Major
Chroniqueur en finances personnelles à InfoBref
Les horizons de placement: pourquoi le risque diminue avec le temps

[crédit photo: Immo Wegmann | Unsplash]

  • Les replis boursiers des derniers mois inquiètent la plupart des investisseurs, mais ceux qui ont un horizon de long terme ne devraient pas trop s’en faire: les statistiques jouent en leur faveur.
  • Vous pouvez répartir votre portefeuille en différentes classes d’actif, selon les moments où vous prévoyez de devoir retirer du capital. Ainsi, les titres et produits financiers dans lesquels vous investissez s’arrimeront adéquatement à votre horizon de placement.

À court terme

Si vous avez besoin, ou vous croyez avoir besoin, de faire des retraits de vos investissements d’ici 3 ans, vous devriez privilégier les produits de dépôt.

Techniquement, de ce côté, le risque de variation de valeur est nul, mais le rendement sera aussi très faible.

  • Avec les comptes bancaires d’épargne, les certificats de placements et les fonds de marché monétaire, les rendements pour des placements rachetables de moins de 12 mois sont inférieurs à 1% annuellement, mais le capital demeure intact (tant que l’on ne tient pas compte de l’effet néfaste de l’inflation).
  • Dès que vous êtes plus gourmand dans le rendement que vous demandez, le risque s’accroit.

Savoir l’essentiel des nouvelles chaque matin en 5 minutes? C’est possible, grâce à l’infolettre quotidienne d’InfoBref. Simple, claire, et utile. Faites comme plus de 20 000 Québécois·es, essayez-la: abonnez-vous gratuitement ici ou en cliquant Infolettres en haut à droite


À moyen terme

L’année 2022 nous a montré que les placements en obligations via des fonds et FNB peuvent subir des baisses plus importantes que l’on imaginait.

  • Par exemple, l’indice obligataire FTSE Canada universel affiche, à la mi-mai, un repli de -10,7% depuis le début de l’année 2022.

Il serait étonnant que cette contraction dure très longtemps, mais elle est tout de même très fâcheuse pour ceux qui ont besoin de leur actif pour une dépense importante comme la mise de fonds sur un immeuble ou l’achat d’une voiture.

Donc, les obligations conviennent mieux pour le moyen terme, soit si vous pouvez avoir besoin de votre capital d’ici 3 à 5 ans.

À long terme

À moins que vous ayez une tolérance à la volatilité moyenne à élevée sur l’ensemble de vos économies, il est recommandé de réserver les actions seulement à la portion de vos placements qui est à long terme, soit au-delà de 5 ans – idéalement, 7 ans et plus.

  • Si vous risquez de devoir faire un retrait important avant 5 ans, les corrections et krachs boursiers du passé témoignent des probabilités bien réelles de subir des pertes.

­Consultez la section ARGENT d’InfoBref avec chaque jour nos nouvelles brèves, et chaque samedi nos conseils de finances personnelles, consommation et investissement.
Pour les recevoir gratuitement par courriel, abonnez-vous aux infolettres d’InfoBref ici ou en cliquant Infolettres en haut à droite


Plus de temps et plus de classes d’actifs = moins de risques

Les données du principal indice boursier américain S&P 500 sur les 50 dernières années révèlent que, lorsqu’on compare les rendements obtenus chaque jour par rapport à 30 jours auparavant, soit une période d’investissement de seulement 1 mois, on obtient un rendement positif dans un peu plus de 61% des cas.

C’est mieux que le hasard, mais ça reste très risqué.

Heureusement, le risque diminue à mesure qu’on augmente l’horizon de temps.

  • Sur une période d’un an, le rendement est positif dans 76% des cas.
  • Sur une période de 5 ans, il est positif dans 87% des cas.
  • Sur une période de 10 ans, il est positif dans 95% des cas.

À retenir

Parce que les valeurs des liquidités, des obligations, et des actions canadiennes et internationales évoluent de façon différente de celle des actions américaines : la corrélation n’est pas totale.

C’est pourquoi il est important d’en intégrer à son portefeuille.

La diversification par classes d’actif augmente significativement le potentiel de résultats positifs, même si l’on a que 5 ans devant soi.

Pour recevoir la chronique Conseils pour VOS FINANCES de Fabien Major chaque samedi dans votre courriel, abonnez-vous gratuitement à l’infolettre InfoBref Votre argent ici ou en cliquant Infolettres en haut à droite

Fabien Major