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Bourse: y a-t-il des mois où il faut acheter ou vendre chaque année?

Mis à jour le 10 août 2022
Fabien Major
par Fabien Major
Chroniqueur en finances personnelles à InfoBref
Bourse: y a-t-il des mois où il faut acheter ou vendre chaque année?

[crédit photo: Anete Lusina / Pexels]

  • C’est vrai, il y a des mois plus propices que d’autres à la hausse du cours des actions en bourse. Mais il ne faut pas voir là une science exacte.
  • Sachez que l’automne est presque toujours la saison la plus profitable pour l’indice phare américain, le S&P 500.

Une récente analyse du groupe de stratégie de BMO Investissements montre que, depuis 1950, l’indice S&P 500 affiche un déclin durant le mois de septembre.

  • Avec un repli de 3,6% cette année, la baisse a été plus prononcée que la moyenne historique de 0,62%.
  • Mais on est resté loin de la chute record des 71 dernières années:  -11% en septembre 2002.

Septembre n’est pas le seul mois à afficher une telle tendance négative.

  • Février est aussi, en moyenne, légèrement dans le rouge.

Quant aux mois les plus robustes, avril et novembre, il rapportent en moyenne un peu plus de 1,5% chacun.

Si vous êtes de ceux qui craignent le mois d’octobre, je vous rassure tout de suite.

Votre perception tient plus de la superstition que des faits.

  • Le rendement moyen en octobre est positif, de 0,62%.
  • 43 années ont été positives et 28, négatives.

Si octobre est un mois redouté par les investisseurs, c’est sans doute en raison du crash de 1987.

  • Cette année-là, la bourse a perdu près de 22% de sa valeur en octobre.

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Les anomalies de calendrier

Dans les années 1980, on a commencé à noter que des anomalies de calendrier pouvaient expliquer certains mouvements des indices boursiers.

L’«effet janvier» est même désormais enseigné en finance comportementale.

  • Le début d’une nouvelle année semble attirer de nouveaux investisseurs dans la première semaine de négociation de janvier.
  • Le phénomène ne s’observe pas uniquement en Amérique, mais sur toutes les places boursières mondiales.

Le Small Firm in January Effect touche davantage, comme son nom l’indique, les titres de petites capitalisations boursières.

L’explication la plus rationnelle réside dans les transactions de fin d’année des grands opérateurs de marchés.

En effet, en décembre, les gestionnaires de fonds de pension et de fonds gérés activement larguent fréquemment les titres légèrement en repli.

Ils le font :

  • à des fins fiscales, pour compenser le gain en capital imposable réalisé dans l’année sur d’autres titres; et
  • pour éviter de trainer des canards boiteux dans la liste de titres détenus qu’ils présenteront à leurs clients en fin d’année.

Si des titres risqués vendus en fin d’année ont tout de même de bonnes perspectives d’appréciation, ils peuvent les racheter discrètement dans les premiers jours de janvier.


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Vous avez des liquidités à investir?

Si vous êtes un peu frileux par rapport au synchronisme du marché, sachez que l’automne est LA saison la plus rentable.

Ceux qui ont une somme importante à investir peuvent très bien le faire par tranches pour entrer graduellement dans le marché.

  • Dans les périodes d’incertitude comme celle que nous vivons, j’aime bien étaler les montants à investir sur 6 à 12 semaines.
  • Ainsi, si le marché boursier a des semaines plus difficiles que d’autres, on achète au rabais.

À retenir:

  • L’évolution de la société, les innovations et la transformation en continu du monde du travail sont des indicateurs bien plus efficaces que le calendrier pour tenter de prévoir les mouvements futurs de la bourse.
  • Acheter des titres de qualité et les conserver à long terme: c’est LA méthode qui a fait ses preuves.

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Fabien Major