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Beaucoup de consommateurs ne savent pas quels grands détaillants sont québécois

Publié le 26 janv. 2021
par Alain McKenna
  • Environ 40% des consommateurs québécois ne peuvent pas distinguer les enseignes québécoises des autres lorsqu’ils magasinent, en personne ou en ligne.
  • C’est inquiétant pour plusieurs détaillants québécois, durement frappés par les effets économiques de la pandémie, et qui misent sur l’achat local pour relancer leurs activités.

Dans beaucoup de catégories, cependant, une nette majorité de consommateurs est capable d’identifier correctement au moins une enseigne québécoise, indique un sondage du Conseil québécois du commerce de détail (CQCD).

  • De 66 à 82% des gens peuvent identifier au moins un détaillant québécois dans les secteurs de l’alimentation, de l’ameublement et de la quincaillerie.
  • La proportion descend toutefois à 60% dans le secteur de la mode.

L’achat local est précaire.

  • Dans le mois précédant le sondage qui a été mené début janvier, environ un consommateur québécois sur deux seulement dit avoir acheté des produits faits au Québec ou vendus par un commerçant québécois.
  • Dans les jours qui ont suivi Noël, les consommateurs se sont tournés vers Internet pour compléter leurs achats des Fêtes – ce qui, de façon générale, ne favorise pas les commerçants locaux.

Les campagnes publicitaires et des initiatives comme le Panier bleu, qui font la promotion de l’achat local, ne sont pas suffisantes, avertit le CQCD.

  • Le plaisir de magasiner a chuté terriblement et [les] gens prévoient acheter davantage en ligne dans les trois prochains mois», explique par communiqué le directeur général du CQCD, Stéphane Drouin.
  • Il craint que les détaillants d’ici aient de la difficulté à générer des liquidités pour se préparer à relancer leurs activités une fois que le confinement sera terminé.
Alain McKenna