ENTREPRENEURS, GESTIONNAIRES, PROFESSIONNELS ENTREPRENEUR·ES et
PROFESSIONNEL·LES

Voici l’info qu’il vous faut:
pertinente, utile et brève

Recevez gratuitement du lundi au vendredi:

et un samedi par mois:

Votre adresse servira uniquement à vous envoyer nos infolettres. Vous ne recevrez pas de courriels publicitaires et vous pourrez vous désabonner en tout temps.

InfoBref vous est offert gratuitement grâce au soutien de:

Adopté ou pas, le plan de relance américain de 2200 milliards $US affecte déjà l’économie canadienne

Mis à jour le 19 oct. 2020
par Alain McKenna
  • Chaque fois qu’on franchit une étape de plus menant à l’adoption de ce plan, le dollar canadien gagne en valeur.
  • Trois quarts des exportations canadiennes vont aux États-Unis, incluant presque tout le pétrole canadien, alors toute aide à l’investissement et à la consommation là-bas bénéficie indirectement aux entreprises d’ici.

S’il finit par être adopté par la majorité républicaine au Sénat, le plan proposé par les élus démocrates aux Communes mettrait de l’argent directement dans les poches des entreprises manufacturières, des sociétés aériennes et des administrations municipales américaines.

Dans les trois cas, cela augmentera la demande pour des biens et des produits canadiens, faisait remarquer la Banque HSBC dans un rapport paru plus tôt cet été.

  • Entreprises manufacturières: les matières premières et les composants servant à la fabrication de produits finis sont parmi les plus importantes exportations canadiennes vers les États-Unis.
  • Sociétés aériennes: si l’aviation redécolle, la pression se fera sentir pour rouvrir les frontières internationales plus tôt que tard, afin de relancer le tourisme.
  • Administrations municipales: les villes et les États voudront profiter de cette entrée d’argent pour lancer des projets d’infrastructure majeurs auxquels les entreprises canadiennes voudront participer.

On ne connaît pas encore exactement la version finale de ce plan d’aide. Mais selon le cabinet d’avocats canadien Osler, qui se spécialise dans le droit transfrontalier, ce ne sera que positif pour le Canada.

«L’économie nord-américaine est tellement intégrée qu’on voit mal comment [ce plan] pourrait ne pas être bénéfique aux entreprises canadiennes», note Paul Seraganian, associé new-yorkais d’Osler.

Alain McKenna