Certains variants pourraient échapper aux vaccins, dit la conseillère scientifique en chef du Canada
Mona Nemer (Source: site du gouvernement)
- La conseillère scientifique en chef Mona Nemer s’inquiète de voir le nombre d’infections «s’enflammer rapidement» à cause des variants plus contagieux.
- «Si on ne prend pas le dessus rapidement [sur la pandémie], dit-elle, on peut favoriser le développement de variants qui vont échapper aux vaccins».
Dans une entrevue à Radio-Canada, la conseillère scientifique en chef a souligné l’importance de détecter les nouveaux variants.
Mona Nemer a reconnu des lacunes dans la stratégie de dépistage.
- Lors de la deuxième vague, le système de dépistage n’était «pas assez robuste pour détecter rapidement les premiers signes d’une nouvelle éclosion».
- Selon elle, lorsqu’on ne peut plus «retracer les contacts des gens infectés», la bataille «est perdue».
Moderna et Pfizer assurent que leurs vaccins devraient être efficaces contre les variants britannique et sud-africain. Mais d’autres variants plus résistants pourraient arriver.
D’ailleurs, selon la conseillère scientifique en chef, retarder l’injection de la deuxième dose – comme le fait Québec – pourrait entraîner le développement de variants.
- En effet, l’immunité obtenue après la première dose n’est que partielle.
- Or, selon Mona Nemer, c’est lorsque le virus a circulé au sein de populations partiellement immunisées «qu’on a commencé à générer les variants» britannique et sud-africain.
Ottawa recommande toujours de ne pas dépasser six semaines entre l’administration des deux doses du vaccin. Québec a choisi d’étendre le délai jusqu’à 90 jours.