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La bourse est un océan de danger… et d’opportunités

Mis à jour le 10 août 2022
Fabien Major
par Fabien Major
Chroniqueur en finances personnelles à InfoBref
La bourse est un océan de danger… et d’opportunités

[crédit photo: Little John | Unsplash]

  • Pour mieux comprendre et accepter la volatilité boursière, on peut faire des analogies assez pertinentes avec la navigation.
  • Les mouvements des marchés boursiers s’apparentent à ceux des océans. En bourse aussi, il est possible de naviguer dans des eaux plus calmes et de se protéger des tempêtes.

Je me sers souvent d’analogies pour expliquer certains concepts financiers avec des clients ou des proches qui peinent à comprendre les secousses parfois violentes qu’on peut observer en bourse.

Si la direction des vents, l’influence des marées et courants marins, la pression barométrique et la température sont des données de base pour nous aider à prévoir les caprices de la météo, alors le contexte économique, les dettes et actifs des entreprises et leur profitabilité nous aident également à anticiper la valeur future des titres boursiers.


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Perception erronée

Très souvent l’investisseur peu expérimenté voit «le marché» comme une dalle bétonnée monolithique où tous les titres montent et descendent avec la même amplitude.

Évidemment, ce n’est pas le cas.

Prenez l’indice Dow Jones: il suit les valeurs de seulement 30 sociétés américaines.

Or, combien y a-t-il de compagnies en bourse dans le monde? 47 000. Et, on trouve plus de 650 000 entreprises incorporées privées ayant des activités commerciales!

Si l’action de McDonald’s est malmenée, ça ne veut pas dire que le titre de Rolex à Zurich subit le même sort.

Même durant les corrections, on peut déceler des titres qui gagnent en valeur. Même durant les crises, des occasions se présentent.

Après tout, pendant qu’il y a des vagues de 12 m au large de Terre-Neuve, les Caraïbes autour de la Martinique offrent une mer turquoise et figée comme une carte postale.

En tant que capitaine de votre portefeuille, vous pouvez très bien ne jamais vous aventurer dans des eaux agitées. Il vous est même possible de lever l’ancre lorsque le ciel s’assombrit et trouver refuge en d’autres ports.


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Actions et fonds

En y réfléchissant, les actions individuelles offrent une expérience qui s’apparente aux petites embarcations.

En ne détenant que quelques titres individuels, vous ressentez plus violemment chaque petit remous des marchés.

Posséder 3 ou 4 actions de l’indice Nasdaq Next Generation, qui suit les sociétés non financières cotées à la bourse Nasdaq et classées par capitalisation boursière entre la 101e et la 200e position, c’est comme une balade en kayak dans la mer de Tasmanie! Ce n’est pas le Love Boat, disons.

Mais si vous choisissez plutôt de faire équipage dans un fonds commun de placement (FCP) ou un fonds négocié en bourse (FNB) détenant une quarantaine de titres, ce sera comme une excursion dans un yacht de 15 m. Plus docile et amusant.

Enfin, lorsque votre portefeuille atteint une taille respectable, il est possible que la stabilité des rendements devienne un critère d’importance.

Dans ce cas, les solutions gérées multiactifs avec plus d’une douzaine de stratégies d’investissement savamment dosées procurent généralement le même sentiment de sécurité qu’éprouve un passager d’un gigantesque bateau de croisière. Des mécanismes financiers font office de stabilisateurs gyroscopiques et atténuent le roulis.

Analogies nautiques pertinentes à l’investissement

  • Pendant une tempête, ce n’est pas le temps de congédier le capitaine ni d’entreprendre des grands travaux sur le bateau: on s’accroche et on patiente. Les ajustements de portefeuille doivent plutôt se faire quand la mer est calme.
  • Gérer ses finances sans avoir un plan financier, c’est comme traverser l’Atlantique sans carte ni boussole.
  • Vous ne devriez jamais faire une excursion en mer sans gilet de sauvetage. De la même façon, il est périlleux de traverser les cycles économiques sans avoir mis de côté un fonds d’urgence.

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Fabien Major