Legault «comprend» la démission du Dr Arruda et la trouve «normale»
François Legault (Source: Bureau du premier ministre)
- Le directeur national de santé publique Horacio Arruda a remis lundi sa démission au premier ministre. François Legault a indiqué aujourd’hui qu’il trouvait «normal qu’après 22 mois intenses» de pandémie, le Dr Arruda se dise qu’il a «peut-être assez donné».
- Pour le remplacer au pied levé, Québec a nommé ce matin de façon intérimaire le Dr Luc Boileau, qui était jusqu’ici le PDG de l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (Inesss).
Le Dr Arruda était en poste depuis 2012. Il a été reconduit pour 3 ans en 2020.
Pendant près de 2 ans de pandémie, «ça n’a pas toujours été facile, dit Legault, de justifier ses décisions et de se faire critiquer».
Le premier ministre a remercié le Dr Arruda au nom de tous les Québécois.
- Il a reconnu qu’il y avait «des avantages et des désavantages» à changer de directeur national de santé publique aujourd’hui.
- La décision d’accepter cette démission «n’était pas facile» à prendre, dit-il, mais après 22 mois, «il y a plus d’avantages à confier ces importantes responsabilités à une autre personne».
Le Dr Boileau est la personne de la situation, selon Christian Dubé.
Le PDG de l’Inesss, qui était auparavant président de l’Institut national de santé publique du Québec (Inspq) est «capable de parler à l’équipe [de la santé publique] qu’il connaît bien», dit le ministre de la Santé.
Plusieurs autres candidats ont déjà été cités pour remplacer le Dr Arruda de façon permanente, dont:
- la Dre Mylène Drouin, directrice régionale de santé publique de Montréal; et
- la Dre Joanne Liu, pédiatre urgentologue et ancienne présidente de Médecins sans frontière, qui a géré l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest en 2014.
Mais la nomination définitive d’un nouveau directeur national de santé publique ne devrait pas arriver tout de suite.
- La priorité est de «sortir de cette vague et de limiter les dégâts», dit Dubé.
En attendant, «le Dr Boileau peut nous donner un coup de main, dit le ministre. Il a déjà des dossiers sur son bureau et devra prendre des décisions dans les prochaines heures».