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Après le refus de GNL, Legault veut d’autres projets pour le Port de Saguenay

Mis à jour le 22 juil 2022
par Johanna Sabys
Après le refus de GNL, Legault veut d’autres projets pour le Port de Saguenay

(Source: Émilie Nadeau / Twitter)

  • François Legault a annoncé hier la construction d’un convoyeur électrique qui permettra de transporter des marchandises du quai aux entrepôts dans le Port de Saguenay. Québec et Ottawa investissent chacun 33 millions $ dans ce projet.  
  • Le premier ministre en a profité pour lancer un appel aux entreprises qui souhaiteraient se lancer au Saguenay. Legault a souligné que son gouvernement protégera l’environnement, mais pas «aux dépens» de l’emploi. 

Le premier ministre était au Saguenay pour la 1re fois depuis le refus du projet de GNL Québec le mois dernier. 

Le futur convoyeur électrique permettra

  • de transporter sans camion des marchandises entre le quai et les espaces industriels du port; 
  • d’améliorer le rendement des installations portuaires; et 
  • de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES).

Legault défend les projets au Saguenay

  • Le premier ministre a assuré hier aux entreprises et aux entrepreneurs qu’aucun autre gouvernement ne leur offrirait plus «d’incitatifs» et ne les aiderait davantage à réaliser leurs projets. 
  • François Legault a dit qu’il faut dans les prochaines années «donner un coup de barre pour créer des emplois de qualité», en défendant les projets miniers et industriels en cours de développement dans la région. 
  • Selon lui, la protection de l’environnement ne doit pas empêcher de créer des emplois. 

Les projets industriels et le développement des activités portuaires prévus devraient augmenter le trafic maritime commercial dans la rivière Saguenay. 

  • Or, selon le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE), «tout accroissement du trafic maritime» irait à l’encontre des efforts effectués pour protéger les bélugas.
  • Selon Parcs Canada, l’accroissement du trafic dans le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent pourrait même «compromettre la capacité du parc à respecter son mandat».
Johanna Sabys