L’INSPQ se dit plutôt favorable au passeport vaccinal

Mis à jour le 26 mai 2021
par Johanna Sabys
L’INSPQ se dit plutôt favorable au passeport vaccinal

(Source: Unsplash)

  • Le Comité d’éthique de l’Institut de santé publique du Québec (CESP) juge qu’un passeport vaccinal serait «justifiable en tant que mesure complémentaire et temporaire» pour permettre un retour à la vie normale avant d’atteindre l’immunité collective.
  • Toutefois, le CESP émet quelques réserves et s’oppose à l’utilisation d’un passeport en milieu de travail.

Le Comité d’éthique de l’INSPQ s’est prononcé en faveur d’un projet de passeport immunitaire qui permettrait aux personnes immunisées d’avoir accès à certains lieux ou certaines activités. 

Selon le CESP, les avantages «sont légèrement plus importants» que les inconvénients, en particulier dans les activités de loisir et pour voyager. 

Toutefois, certains facteurs pourraient avoir un impact sur les bienfaits et les champs d’application d’un passeport vaccinal, estime le comité. 

  • L’efficacité contre la maladie et la protection contre la transmission du virus varient d’un vaccin à l’autre.
  • Le comité est également inquiet face à l’incertitude que représentent les variants. 

C’est pourquoi le CESP invite les autorités à statuer sur ces enjeux avant de mettre en place un tel passeport.

De plus, le comité exclut toute utilisation en milieu de travail.

  • Selon le CESP, exiger un passeport vaccinal pour accéder à un lieu de travail revient à rendre la vaccination obligatoire. 

Fin février, le ministre de la Santé Christian Dubé a affirmé qu’il fallait implanter un passeport vaccinal au Québec. 

  • Selon le ministre, il s’agissait seulement d’une version numérique du registre de vaccination qui existe déjà.

Johanna Sabys