Explication

Après 3 ans de Covid, à quoi peut-on s’attendre maintenant?

Publié le 13 mars 2023
par Agence Science-Presse
Après 3 ans de Covid, à quoi peut-on s’attendre maintenant?

(Source: Unsplash)

  • Trois ans après que le Québec a déclaré, pour la première fois de son histoire, l’état d’urgence sanitaire, il y a plusieurs raisons d’être optimistes sur notre avenir avec la Covid-19, mais avec des bémols.
  • Parmi les raisons de se réjouir: aucun nouveau variant ne semble pour l’instant se démarquer, et la combinaison vaccins-infections semble offrir une bonne protection.

Pas de sous-variant dominant à l’horizon 

Depuis le sous-variant XBB.1.5, apparu en fin d’année dernière, aucun nouveau sous-variant d’Omicron ne s’est imposé.  

L’analyse des génomes des virus et celle des eaux usées portent à croire que la pandémie serait entrée dans une phase endémique.

  • Lorsqu’il est dans une phase endémique, un virus continue de circuler, mais il ne produit plus de «vagues» majeures. 
  • Le variant Omicron et ses sous-variants sont présents depuis novembre 2021.

Le bémol: après 3 ans, la Covid-19 a réservé suffisamment de surprises pour qu’on ne puisse pas exclure la possibilité d’une mutation inattendue.

La combinaison vaccins-infections fonctionne

L’an dernier, malgré la baisse d’efficacité des vaccins, la vaccination a largement contribué à réduire les risques d’hospitalisation et de décès face aux différents variants du virus.

Au cours des 6 derniers mois, plusieurs études ont montré que le système immunitaire offrait une meilleure protection contre les infections sévères s’il avait été exposé au virus et au vaccin.

Le bémol: des gens continuent de mourir de la Covid tous les jours. Au Québec, on rapporte en moyenne 3 ou 4 décès quotidiens. 

Aux États-Unis, la moyenne est d’environ 400 décès par jour, un nombre de décès plus élevé qu’à l’été 2021. 

  • En l’absence d’un taux élevé de vaccination dans certaines communautés, le virus atteint des personnes âgées ou immunosupprimées.

C’est ce qui inquiète actuellement les experts: le virus continue de circuler, et notre désir de déclarer victoire fait courir un plus grand risque aux personnes les plus vulnérables.

Agence Science-Presse