ENTREPRENEURS, GESTIONNAIRES, PROFESSIONNELS ENTREPRENEUR·ES et
PROFESSIONNEL·LES

Voici l’info qu’il vous faut:
pertinente, utile et brève

Recevez gratuitement du lundi au vendredi:

et un samedi par mois:

Votre adresse servira uniquement à vous envoyer nos infolettres. Vous ne recevrez pas de courriels publicitaires et vous pourrez vous désabonner en tout temps.

InfoBref vous est offert gratuitement grâce au soutien de:

Québec a perdu 938 millions $ en s’équipant contre la Covid en début de pandémie

Publié le 11 mai 2022
par Johanna Sabys
Québec a perdu 938 millions $ en s’équipant contre la Covid en début de pandémie

(Source: Pixnio)

  • En 2020, lorsque le ministère de la Santé a acheté ses équipements de protection individuelle (EPI), il était mal informé et préparé pour en acheter, les utiliser et les distribuer, affirme la vérificatrice générale Guylaine Leclerc. 
  • Face à l’urgence de la situation, le gouvernement a perdu 938 millions $ parce qu’il a dû acheter des EPI à des prix très élevés au moment où le monde entier tentait de s’approvisionner. 

Dans son dernier rapport publié aujourd’hui, Guylaine Leclerc souligne que le plan d’urgence sanitaire du Québec n’avait pas été mis à jour depuis plus de 10 ans. 

  • Ce plan d’urgence prévoyait de conserver des EPI, en cas de besoin, et de mettre en place des mesures pour faciliter de futurs approvisionnements. 
  • Mais le ministère n’avait aucune réserve ni mesure en place au début de la pandémie, déplore la VG. 

En 2020, il fallait s’approvisionner à tout prix

En pleine pénurie mondiale d’EPI, le ministère de la Santé avait pour consigne d’en acheter par tous les moyens possibles, explique Guylaine Leclerc. 

En plus des pertes financières, dit-elle, cette précipitation a engendré un mauvais contrôle. 

  • Des achats ont été faits sans vérification de l’intégrité des fournisseurs ou de la conformité des produits.

Selon la VG, une veille adéquate et un plan d’urgence sanitaire à jour auraient pu permettre au ministère d’augmenter ses stocks d’EPI avant la pénurie et l’augmentation des prix.

Covid-19: la situation actuelle «va dans le bon sens»

C’est ce qu’a affirmé cet après-midi le directeur national de la santé publique. 

Le Dr Luc Boileau a confirmé que le port du masque ne sera plus obligatoire dans les lieux publics à compter de vendredi soir à minuit.

Il reste pour l’instant requis dans les transports et les établissements de santé.

Johanna Sabys