Sécurité des élus: des candidats ont porté plainte et demandent une protection
Publié le 1er sept. 2022
- «Soit j’obtiens une protection, soit je quitte» la politique, a déclaré jeudi la députée libérale Marwah Rizqy. Enceinte de 8 mois, elle a porté plainte après avoir reçu des menaces de mort pendant plusieurs semaines.
- François Legault a demandé à la Sûreté du Québec d’appuyer tous les candidats qui se sentent actuellement en danger, et à tous les chefs de parti de ne pas «attiser la colère».
En moins d’une semaine de campagne, d’autres incidents se sont produits:
- À Lachine, le bureau de circonscription du député libéral Enrico Ciccone a été vandalisé et cambriolé.
- À Montréal et Port-Cartier, des militants conservateurs auraient été menacés au couteau alors qu’ils posaient des pancartes électorales.
- À Québec, le député caquiste Sylvain Lévesque a porté plainte après des propos menaçants sur Twitter et Facebook, accompagnés d’une photo modifiée de son affiche de campagne pour qu’elle semble être ensanglantée.
Au Québec, contrairement au fédéral, tous les ministres ont un garde du corps. Mais ce n’est pas le cas des députés, ni celui des élus municipaux.