Presque la moitié de l’approvisionnement en pétrole des raffineries québécoises est menacé par le projet du Michigan de fermer un oléoduc d’Enbridge
Mis à jour le 11 août 2022
Publié le 9 janv. 2021
Vue sous-marine du pipeline d’Enbridge dans le détroit de Mackinac (Source: One Detroit)
- Craignant un éventuel déversement de pétrole dans les Grands Lacs, la gouverneure démocrate du Michigan, Greta Whitmer, veut révoquer la permission de transporter du pétrole via un pipeline qui traverse le détroit de Mackinac.
- Ce pipeline, qui appartient à Enbridge, achemine à partir des Prairies canadiennes entre 40 et 50 % de tout le pétrole brut qui est raffiné au Québec et en Ontario.
Le gouvernement fédéral canadien exerce des pressions sur l’État du Michigan pour qu’il renonce à interrompre le transport de pétrole par ce pipeline.
De son côté, la société Enbridge, de Calgary, conteste le projet de la gouverneure à la cour fédérale des États-Unis. Selon Enbridge, seul le gouvernement fédéral américain peut décider de révoquer la permission d’utiliser le pipeline pour transporter du pétrole.
Toujours selon Enbridge, s’il ne passe pas par ce pipeline, le pétrole de l’ouest canadien devra être acheminé au Québec et à l’Ontario par train ou par camion, ce qui comporte davantage de risques environnementaux.