Le pic des infections serait passé, mais pas celui des hospitalisations
- «Tempête», «état de crise», «haute tension»: le ministre de la Santé Christian Dubé a utilisé mardi en point de presse plusieurs expressions alarmantes pour décrire la pression qu’exerce le variant Omicron sur le système de santé.
- Mais il y a des signes positifs: le nombre d’hospitalisations augmente moins rapidement, moins de travailleurs de la santé sont absents à cause de la Covid-19, et le médicament anti-Covid approuvé lundi par Santé Canada pourrait permettre d’éviter certaines hospitalisations.
Le pic des infections semble être derrière nous.
Le rythme d’augmentation du nombre d’hospitalisations ralentit.
Le Dr Luc Boileau, directeur national de santé publique du Québec par intérim, y voit «un très bon signe»:
- «On aurait déjà dépassé le pic des cas de l’épidémie (…).»
Le pic des hospitalisations, lui, n’est pas encore atteint, puisque le nombre de personnes hospitalisées continue à augmenter.
Pas de relâchement des mesures sanitaires à court terme:
«On est rendu au bout du rouleau, l’élastique est étiré au maximum», a dit Christian Dubé pour illustrer la situation dans le réseau de la santé et justifier qu’il n’y ait pas d’assouplissement.
Approvisionnement en pilules anti-Covid de Pfizer:
Le Québec doit recevoir 6300 traitements de Paxlovid avant la fin du mois.
- Pour contexte, ce nombre représente à peu près 1% des 600 000 personnes qui ont été infectées par la Covid-19 le mois dernier.
Ensuite, le Québec doit en recevoir 6200 en février, puis 19 000 en mars.
Le Paxlovid devrait être disponible partout au Québec, même si les quantités sont limitées.
Les adultes immunosupprimés, quel soit leur statut vaccinal, seront les premiers à recevoir ce médicament.
- D’autres groupes de personnes à risque de développer une forme grave de la maladie pourront en bénéficier par la suite, à mesure que le médicament deviendra plus disponible.
La décision de donner du Paxlovid sera prise à l’hôpital, mais les patients pourront ensuite prendre les comprimés chez eux.