Pékin laisse entendre que le Canada lui a envoyé Omicron
Publié le 17 janv. 2022
- La ville de Pékin n’a recensé officiellement qu’un seul cas de contamination au variant Omicron: une femme qui, selon le centre local de prévention et de contrôle des maladies infectieuses, n’avait été en contact avec aucun porteur du virus et n’avait pas quitté la ville.
- Mais le centre dit qu’elle avait reçu une lettre en provenance du Canada qui contenait des traces du variant Omicron. Il laisse entendre que cette lettre a introduit Omicron dans la capitale chinoise.
En conférence de presse, le directeur adjoint du centre a dit qu’on «ne peut pas exclure» que la femme ait contracté le virus en manipulant du courrier venant de l’étranger.
La version anglaise du Global Times, un journal appartenant à l’État chinois, a rapporté la nouvelle sous le titre: «Du courrier venu du Canada serait à l’origine du cas d’Omicron à Pékin, selon le centre de prévention des maladies de la ville».
Les réactions au Canada:
- Jean-Yves Duclos, ministre fédéral de la Santé: «ce sont les experts qui doivent trancher sur cette question»;
- Erin O’Toole, chef du Parti conservateur: «ridicule»;
- la Dre Caroline Quach, pédiatre, microbiologiste-infectiologue et épidémiologiste au CHU Sainte-Justine, en entrevue à La Presse: «très, très, très, très peu probable»;
- le Dr Colin Furness, expert en épidémiologie des maladies infectieuses à l’Université de Toronto, dans un courriel à CTV News: «ça ne semble pas du tout crédible».