La chaine d’approvisionnement canadienne «approche de son point de rupture»
(Source: Nigel Tadyanehondo / Unsplash)
- C’est ce qu’affirme le rapport remis au ministre fédéral des Transports par le Groupe de travail national sur la chaine d’approvisionnement.
- Le groupe recommande «des mesures urgentes» pour permettre à la chaine des transports de «résister aux chocs et de s’adapter», et éviter que la réputation du Canada «ne soit encore plus ternie».
Principales recommandations du rapport [PDF]:
- réduire la congestion dans les terminaux de conteneurs portuaires;
- corriger les règlements qui entravent le fonctionnement de la chaine;
- s’attaquer «immédiatement» à la pénurie de main-d’œuvre;
- protéger les passages frontaliers et les portes d’entrée contre les perturbations; et
- collaborer avec les États-Unis et les provinces pour obtenir la reconnaissance réciproque des règlements et des processus.
Dans un communiqué, le ministère des Transports dit qu’il compte élaborer une stratégie nationale en s’appuyant sur ces recommandations.
88 milliards $ d’investissements par an
Selon une analyse réalisée par la firme Deloitte pour le rapport, il faudrait que le gouvernement fédéral, les provinces et les entreprises investissent chaque année 88 milliards $ pour améliorer la chaine des transports au cours des 50 prochaines années.
C’est important, selon le groupe de travail, pour éviter que la réputation du Canada «comme partenaire commercial fiable ne soit encore plus ternie» auprès des investisseurs et des clients.
Le rapport souligne que le niveau de vie du Canada est directement lié au rendement du système de transport et à sa capacité d’acheminer et de recevoir les marchandises et les fournitures essentielles.