Les investisseurs institutionnels québécois misent sur l’innovation biomédicale

Publié le 26 juil 2021
par Félix Côté
Les investisseurs institutionnels québécois misent sur l’innovation biomédicale

[Source: Unsplash]

  • Lumira Ventures, une firme torontoise d’investissement, a levé 276 millions $ pour son 4e fonds de capital de risque spécialisé dans les sciences de la vie – c’est, selon la société, le plus grand fonds de capital de risque en biomédical jamais créé au Canada.
  • Les investisseurs institutionnels québécois ont joué un rôle important dans ce financement: le Fonds de solidarité FTQ, la Caisse de dépôt et placement du Québec, Investissement Québec, Fondaction (CSN) et Teralys Capital, un grand «fonds de fonds» québécois, y ont tous participé.

Lumira a des bureaux à Montréal, Vancouver et Boston, en plus de son siège à Toronto.

  • Depuis sa fondation en 2007, l’entreprise affirme avoir investi plus de 450 millions $ dans plus de 100 entreprises. 

Les nouvelles entreprises en sciences de la vie exigent des investissements importants, parce que le développement d’un nouveau médicament ou d’un nouvel appareil médical, les tests pour valider son efficacité, et les processus d’approbation par les autorités réglementaires de chaque pays prennent beaucoup de temps.

  • La majorité des investisseurs en capital de risque préfèrent investir dans des technologies numériques, de type logiciel, qui peuvent aboutir plus rapidement à des produits commercialisables, puis entrer en bourse ou être acquises par des géants du numérique.
  • La création de fonds spécialisés en biomédical n’est donc pas très fréquente.
  • Une entreprise montréalaise, Amplitude, a cependant réussi récemment à réunir plus de 200 millions $ pour un fonds ultra-spécialisé en médecine de précision.
Félix Côté