Le gouvernement Trudeau veut renforcer le droit à l’avortement au Canada
Le ministre de la Santé Jean-Yves Duclos (Source: Twitter du ministre)
- Le ministre de la Santé Jean-Yves Duclos et la ministre des Femmes et de l’Égalité des genres Marci Ien ont pour mission d’étudier le cadre légal du droit à l’avortement au pays pour s’assurer qu’il sera toujours respecté.
- Toutes les Canadiennes ont le droit à un accès légal et sécuritaire à l’avortement, a réaffirmé Justin Trudeau. Au Québec, le premier ministre et l’opposition demandent au Parti conservateur du Québec de ne pas présenter de candidat anti-avortement.
Justin Trudeau dit que son gouvernement fera «ce qu’il peut et doit faire» pour assurer que toutes les femmes conservent le choix d’avorter.
Comme aux États-Unis, le droit à l’avortement n’est pas protégé par une loi fédérale, mais par une décision de la Cour suprême.
- Au Canada, il s’agit de la décision R. c. Morgentaler rendue en 1988.
L’accès à l’avortement est encore inégal au pays.
Au Nouveau-Brunswick, les femmes ne peuvent y avoir accès que dans 3 hôpitaux: 2 à Moncton et 1 à Bathurst.
- La province refuse de financer les avortements dans la seule clinique privée qui en propose à Fredericton.
Le Québec n’est pas à l’abri, croit l’opposition.
La cheffe du Parti libéral Dominique Anglade et le chef parlementaire de Québec solidaire Gabriel Nadeau-Dubois ont demandé à tous les partis de présenter des candidats qui acceptent le droit à l’avortement.
Les candidats anti-avortement n’ont pas leur place au Québec, a également affirmé François Legault. «Ce n’est pas normal, il ne devrait pas y en avoir.»
Tous demandent au chef du Parti conservateur du Québec, Éric Duhaime, d’exclure de son caucus le candidat anti-avortement Roy Eappen, qui se présente dans la circonscription Notre-Dame-de-Grâce, à Montréal.