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Le gouvernement Trudeau devra-t-il ramener la TPS à 7% pour financer la hausse à long terme de ses dépenses?

Publié le 27 nov. 2020
par Alain McKenna
  • Une mise à jour économique que fera la ministre des Finances Chrystia Freeland lundi prochain devrait confirmer que le niveau de dépenses du fédéral continuera d’être élevé pendant encore un bon bout de temps.
  • Comme la taxe sur la consommation appliquée au Canada est parmi les plus faibles de l’OCDE, des économistes pensent qu’Ottawa sera tenté de hausser le taux de TPS pour financer ses nouvelles dépenses.

Lors du discours du Trône de septembre dernier, le gouvernement libéral a annoncé des mesures permanentes pour relancer l’économie qui coûteront entre 19 et 44 milliards $ par an.

Pour financer ses dépenses sans s’endetter davantage, le fédéral devra augmenter les impôts ou la taxe de vente.

  • Or, augmenter les impôts rendrait l’économie canadienne moins compétitive, nuirait à l’investissement et ralentirait la croissance économique.
  • En revanche, les taxes sur la consommation ont un très faible impact sur la compétitivité de l’économie, et ces taxes sont moins élevées au Canada qu’ailleurs dans le monde.

Une hausse de 2% de la TPS générerait des recettes de 15 milliards $ pour le gouvernement, calcule le C.D Howe Institute, qui s’est penché sur la question.

  • Une hausse de la TPS sera impopulaire et «politiquement dure à vendre», avertissent ses experts, dirigés par l’ex-ministre des Finances John Manley.
  • Ils concluent cependant que ce sera le meilleur levier pour accroître les revenus du gouvernement fédéral sans nuire à la reprise économique.
Alain McKenna