La société montréalaise MindGeek accusée de gagner de l’argent grâce à des vidéos de viols et d’exploitation sexuelle

Mis à jour le 8 mars 2021
par Alain McKenna
  • MindGeek est dans la tourmente suite à un reportage du New York Times: un chroniqueur du journal demande au gouvernement canadien d’agir pour empêcher l’entreprise de diffuser du matériel pornographique montrant des viols et des cas d’exploitation sexuelle de mineurs.
  • Le premier ministre Justin Trudeau a réagi hier en rappelant que le gouvernement travaille avec les services de police et prend «tous les moyens possibles» pour empêcher ce genre de contenu d’être publié.

MindGeek est l’entreprise canadienne la plus populaire sur Internet. Avec 3,5 milliards de visiteurs mondiaux par mois, ses sites, qui comprennent le site Pornhub, sont plus visités que ceux de Netflix et d’Amazon.

  • Le hic, c’est que Pornhub est «un site infesté de vidéos de viols, de vidéos-espions et d’images de femmes qui se font asphyxier», a découvert le New York Times.

Ce n’est pas la première fois que MindGeek est critiquée pour son contenu.

  • Plus tôt cette année, des élus fédéraux avaient demandé au ministre de la Justice David Lametti et au premier ministre d’enquêter sur «les crimes sexuels de masse» qui seraient diffusés par ses sites web.
Alain McKenna
La société montréalaise MindGeek accusée de gagner de l’argent grâce à des vidéos de viols et d’exploitation sexuelle