ENTREPRENEURS, GESTIONNAIRES, PROFESSIONNELS ENTREPRENEUR·ES et
PROFESSIONNEL·LES

Voici l’info qu’il vous faut:
pertinente, utile et brève

Recevez gratuitement du lundi au vendredi:

et un samedi par mois:

Votre adresse servira uniquement à vous envoyer nos infolettres. Vous ne recevrez pas de courriels publicitaires et vous pourrez vous désabonner en tout temps.

InfoBref vous est offert gratuitement grâce au soutien de:

Détecteur de rumeurs

La plupart des gens tiennent-ils leurs résolutions du Nouvel An?

Mis à jour le 11 août 2022
par Agence Science-Presse
La plupart des gens tiennent-ils leurs résolutions du Nouvel An?

(Source: Pixabay)

  • Selon un récent sondage effectué auprès de plus de 1000 Canadiens, 29% d’entre eux prennent une résolution au Nouvel An. 
  • Dans une étude réalisée à la fin des années 1980, un chercheur américain a constaté que la proportion de gens qui tiennent leurs résolutions diminue à mesure qu’on s’éloigne du 1er janvier: elle passe de 77% après une semaine, à 40% après 6 mois. 

Certains sont tout de même capables de tenir le coup deux ans, mais ils ne sont alors plus que 19%.

Bonne nouvelle, cela ne signifie pas que l’effort de prendre des résolutions soit inutile. 

En 2002, le même chercheur américain John Norcross a tenté de savoir si cet effort augmentait les chances d’adopter de nouvelles habitudes de vie. 

Il a ainsi étudié un groupe de personnes qui souhaitaient changer quelque chose dans leur quotidien (maigrir, cesser de fumer, etc.). 

Un peu plus de la moitié de ses «cobayes» avaient décidé d’agir au Nouvel An alors que les autres n’avaient pas pris d’engagement.

  • Six mois plus tard, 46% de ceux qui avaient pris une résolution avaient effectivement modifié un comportement.
  • Ils n’avaient pas tous respecté à la lettre leur résolution, mais c’était tout de même un taux dix fois plus grand que dans l’autre groupe. 

Le chercheur en avait conclu que les résolutions du Nouvel An, à défaut d’être suivies scrupuleusement, seraient au moins le signe d’une volonté de changer.

Agence Science-Presse