La FIQ part en guerre contre le temps supplémentaire obligatoire
Publié le 12 oct. 2021
(source: David Mark / Pixabay)
- La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec va déployer dans les prochains jours un plan d’action pour mettre fin aux heures supplémentaires imposées aux travailleurs de la santé.
- Le temps supplémentaire obligatoire (TSO) «assassine la profession», selon le vice-président aux relations de travail de la FIQ Patrick Guay. Il se dit déterminé «à forcer le gouvernement et tous les acteurs concernés à y mettre un terme définitivement».
Selon Patrick Guay, ces heures imposées:
- anéantissent tous les efforts de recrutement;
- provoquent des départs anticipés et des arrêts de travail pour épuisement;
- compromettent la mise en place de ratios sécuritaires dans le réseau;
- mettent la sécurité des patients à risque; et
- impactent la vie personnelle et familiale du personnel soignant.
Pour en finir avec le TSO, la FIQ compte:
- presser les ordres professionnels et la Direction nationale des soins infirmiers (DNSSI) à prendre une position plus ferme; puis
- les mettre en demeure pour les «contraindre à jouer leur rôle de protection» envers le public et leurs membres.
La fin des «prises d’otage à répétition»:
- Après 16h de travail, «personne ne peut prétendre offrir des soins et des services de qualité», affirme Patrick Guay dans un communiqué.
- Selon lui, les gestionnaires du réseau de la santé n’ont d’ailleurs pas besoin «d’attendre une directive pour appliquer le gros bon sens».