ENTREPRENEURS, GESTIONNAIRES, PROFESSIONNELS ENTREPRENEUR·ES et
PROFESSIONNEL·LES

Voici l’info qu’il vous faut:
pertinente, utile et brève

Recevez gratuitement du lundi au vendredi:

et un samedi par mois:

Votre adresse servira uniquement à vous envoyer nos infolettres. Vous ne recevrez pas de courriels publicitaires et vous pourrez vous désabonner en tout temps.

CHSLD: l’impact de la pandémie était redouté dès février 2020, dit Arruda

Publié le 15 nov. 2021
par Johanna Sabys
CHSLD: l’impact de la pandémie était redouté dès février 2020, dit Arruda

Le Dr Horacio Arruda (Source: Émilie Nadeau / Bureau du premier ministre)

  • Un mois avant l’entrée en vigueur de l’urgence sanitaire, la santé publique s’inquiétait déjà de l’impact qu’aurait la Covid-19 sur les résidents des CHSLD si le virus se propageait dans la communauté.
  • C’est ce qu’a affirmé lundi le directeur national de la santé publique. Le Dr Horacio Arruda a aussi indiqué qu’il n’avait pas été consulté sur le transfert des aînés des hôpitaux vers les CHSLD. 

À l’époque, la priorité de Québec était de réorganiser les soins dans les hôpitaux, a reconnu le Dr Arruda, lors de l’enquête publique sur les nombreux décès en CHSLD.    

  • Mais la santé publique savait que les CHSLD et les résidences pour aînés (RPA) «allaient être touchés», dit-il. 

Cette révélation a été qualifiée de «troublante» par la coroner Géhane Kamel, qui dirige l’enquête publique. 

  • Elle a dit qu’elle avait «vraiment un malaise», en rappelant que les CHSLD et les RPA étaient beaucoup moins préparées à l’arrivée de la pandémie que les hôpitaux. 

En mars 2020, le gouvernement a transféré des centaines d’aînés hospitalisés vers les CHSLD. 

  • François Legault avait affirmé que c’était «ce qu’il fallait faire» pour libérer assez de lits dans les hôpitaux et accueillir les patients de la première vague de contamination. 
  • Québec a cessé ces transferts, qui étaient critiqués, quelques semaines plus tard.

Le directeur de la santé publique n’a pas été consulté sur ces transferts.

  • Le Dr Arruda reconnaît que la décision relevait du ministère de la Santé, parce qu’elle concernait la gestion du réseau. 
  • De plus, il affirme qu’il y a habituellement «plus de risque en milieux hospitaliers qu’il peut y en avoir en CHSLD».

Au Québec, plus de 5000 résidents en CHSLD sont morts pendant la première vague de la pandémie.

Johanna Sabys