Le Bloc espère prendre 8 sièges aux autres partis

Mis à jour le 17 août 2021
par Johanna Sabys
  • Le chef du Bloc québécois Yves-François Blanchet a dévoilé hier les objectifs de son parti pour le prochain scrutin fédéral. 
  • Le Bloc veut gagner dans 8 circonscriptions de plus qu’en 2019, pour pouvoir compter sur 40 députés québécois à la prochaine session parlementaire. 

Le 20 septembre prochain, le Bloc espère remporter 40 circonscriptions. 

C’est ce qu’a indiqué Yves-François Blanchet en lançant la campagne bloquiste devant l’Assemblée nationale, à Québec. 

  • Le parti compte 32 députés sortants à la Chambre des communes. 
  • Avant les élections de 2019, il devait se contenter de 10 sièges.

«On veut en prendre à tout le monde», affirme Blanchet, en donnant des exemples:

  • Le dernier député du NPD, Alexandre Boulerice, pourrait être «dans le trouble» dans Rosemont-La Petite-Patrie. 
  • Le député conservateur Richard Martel – qui devançait le candidat bloquiste de seulement 900 voix en 2019 – «doit avoir des nuits complexes» dans Chicoutimi-Le Fjord. 

«Une course entre les libéraux et le Bloc» au Québec: 

  • Selon Blanchet, seuls les candidats du Bloc québécois pourront «empêcher les libéraux de faire des gains» et d’obtenir un gouvernement majoritaire.  
  • Le Bloc vise particulièrement les circonscriptions de Châteauguay-Lacolle, Hochelaga, Sherbrooke, Argenteuil-La Petite Nation, Longueuil-Charles-Lemoyne, et Gaspésie-Les Îles-de-la-Madeleine – le siège de la ministre libérale du Revenu national Diane Le Bouthillier. 

Le chef du Bloc a critiqué:  

  • le «bilan ratatiné» du gouvernement libéral, notamment sa mauvaise gestion de la pandémie; et
  • le premier ministre Justin Trudeau et le chef néo-démocrate Jagmeet Singh qui n’ont, selon lui, pas respecté les consignes sanitaires – en multipliant les égoportraits rapprochés depuis le début de la campagne dimanche. 

Le Bloc présentera sa plateforme électorale en fin de semaine. 

  • Mais Yves-François Blanchet s’est déjà engagé à poursuivre «la bataille sur la laïcité et la liberté d’expression».
Johanna Sabys