Une dose de rappel sera-t-elle efficace contre Omicron?

Publié le 20 déc 2021
par Félix Côté
Une dose de rappel sera-t-elle efficace contre Omicron?

(Source: Jeremy Bezanger / Unsplash)

  • Alors que le variant Omicron se propage comme une trainée de poudre, Moderna a publié hier de nouvelles données «encourageantes». La société affirme qu’une troisième dose de son vaccin anti-Covid augmente significativement le nombre des anticorps qui peuvent protéger l’organisme contre le variant. 
  • D’autres expériences indiquent que les vaccins de Moderna et de Pfizer, deux vaccins à ARN messager, seraient plus efficaces pour limiter la propagation d’Omicron que la plupart des autres vaccins anti-Covid disponibles dans le monde.

Selon Moderna:

  • Le nombre d’anticorps que fabrique le corps humain pour se protéger du virus de la Covid-19 est multiplié par 37, 29 jours après une dose de rappel (3e dose) de 50 microgrammes de son vaccin.
  • Le nombre d’anticorps est même multiplié par 83 après une 3e dose de 100 microgrammes. 

Santé Canada avait déjà approuvé une 3e dose de 50 microgrammes pour le vaccin de Moderna. 

  • Mais Moderna veut maintenant élaborer une dose de rappel qui serait spécifique au variant Omicron. 

Les vaccins actuels de Pfizer et de Moderna, tous deux à ARN messager, offriraient une certaine protection pour ralentir la transmission du variant Omicron. 

Mais les autres vaccins ne seraient pas aussi efficaces pour freiner la propagation du variant, selon les premières recherches en laboratoire. 

  • Parmi ces autres vaccins: AstraZeneca, Johnson & Johnson, les vaccins chinois Sinopharm et Sinovac, ainsi que le vaccin russe Spoutnik.
  • La protection qu’ils offrent contre la contamination serait très faible, voire nulle à partir d’un certain délai après l’injection de la 2e dose.

Or, plusieurs pays ont orchestré leur campagne de vaccination autour de ces vaccins. 

  • Le variant Omicron pourrait ainsi infecter un plus grand nombre de personnes dans de nombreux pays, comme la Chine, le Mexique et le Brésil.

Cela dit, même si ces autres vaccins ne semblent pas offrir une protection contre la contamination par Omicron, ils semblent toujours offrir une protection contre les effets néfastes d’une contamination et la gravité des symptômes qu’elle peut déclencher.

Félix Côté