GAGNER plus
Comment réussir à emprunter
[crédit photo: Ferdinand Herdndler | Pixabay]
- Les taux d’intérêt sont à la hausse depuis la fin de la pandémie, et les banques sont plus difficiles à convaincre pour l’octroi d’un prêt.
- Mais il existe quelques astuces méconnues pour surmonter les réticences des banquiers. Par exemple, assainir ses finances trois mois avant de présenter une demande de prêt.
Assainissez vos finances
Les banques prêtent plus aisément à ceux qui affichent une belle santé financière.
Votre banquier va passer à la loupe tous vos comptes, en mettant l’accent sur les trois derniers mois. Il doit arriver à la conclusion que vous êtes quelqu’un de responsable sur le plan financier.
Pour passer cet examen, trois mois avant d’entrer en contact avec votre banquier pour lui parler de votre besoin d’emprunter:
- payez toutes vos factures à temps; et
- diminuez les soldes de vos cartes de crédit.
En revanche, ne fermez pas de compte de crédit.
- La durée de votre historique de crédit est un critère important pour les banquiers.
Et évitez de faire d’autres demandes de crédit.
- Trop de demandes récentes peuvent envoyer le signal au prêteur qu’il y a peut-être un risque à vous confier de l’argent.
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Gonflez votre apport personnel
Les banquiers adorent quand l’emprunteur accompagne sa demande d’un apport personnel.
- L’ajout d’un apport indique que le projet derrière l’emprunt vous tient vraiment à cœur, et donc que vous êtes déterminé à le financer.
- Il réduit d’autant la somme qui va vous être prêtée.
Mais où trouver de l’argent alors que, justement, vous présentez une demande pour en avoir?
- Utilisez de l’argent que vous avez mis de côté depuis longtemps
- Sollicitez l’aide de votre famille.
Si vous avez une assurance vie, vous pouvez utiliser sa valeur de rachat sans pour autant mettre fin à celle-ci.
Avoir une avance sur sa police d’assurance vie consiste à emprunter une somme en mettant son assurance en garantie.
- C’est un prêt. Vous devrez ultimement rembourser la somme ainsi empruntée et payer des intérêts sur celle-ci.
- Si vous décédez alors que le remboursement n’est pas terminé, l’assureur soustraira la somme que vous deviez et les intérêts accumulés du montant d’assurance à verser.
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Par exemple, supposons que vous avez une assurance vie d’un montant de 100 000 $ et que sa valeur de rachat actuelle est de 15 000 $.
Vous empruntez 7 000 $ sur la valeur de rachat, afin d’en faire votre apport personnel dans votre demande de prêt auprès de votre banquier.
- Si vous décédiez par la suite, une fois que des intérêts de 2 000 $ sur l’emprunt se seraient accumulés, l’assureur verserait 91 000 $, car votre emprunt plus les intérêts totaliseraient 9 000 $.
Par ailleurs, il est toujours bon, outre l’apport personnel, de disposer d’une épargne résiduelle.
- Ces petites économies peuvent vous permettre de faire face à un éventuel coup dur.
- Elles témoignent de votre prévoyance, ce qu’apprécient grandement les banquiers.
Bref, il est toujours possible aujourd’hui de décrocher un prêt conséquent, même si les taux d’intérêt mettent la barre de plus en plus haut. La clé, c’est d’avoir dans votre jeu des cartes susceptibles de plaire à votre banquier.
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