GAGNER plus
Vous augmentez vos chances d’obtenir une hausse salariale en 2025 si…
[crédit photo: Christina / WOCinTech | unsplash]
Tous emplois confondus, les employeurs du Québec prévoient d’accorder des augmentations salariales d’en moyenne 3,3% l’an prochain, estime l’Ordre des conseillers en ressources humaines et en relations industrielles agréés (CRHA). Cette prévision est près d’un demi-point de pourcentage inférieure à l’augmentation réelle que les employeurs ont versé en 2024, soit 3,7% selon Statistique Canada.
Plusieurs astuces peuvent vous permettre d’augmenter vos chances de figurer parmi les plus grands bénéficiaires des prochaines hausses salariales.
Les traditionnelles hausses salariales accordées par les employeurs en début d’année ne sont jamais également distribuées.
Il y a une grande disparité entre les secteurs d’activité.
Secteurs où l’on attend les hausses les plus fortes en 2025, selon l’enquête du CRHA:
- services professionnels, scientifiques et techniques (3,8%)
- finance et assurances (3,5%)
- énergie (3,5%)
Secteurs qui devraient voir les augmentations les plus modestes:
- services publics (2,6%)
- administrations publiques (3%)
- agriculture, foresterie, pêche et chasse (3%)
Il y a également une grande disparité entre les employeurs au sein d’un même secteur d’activité.
Ainsi, chaque secteur d’activité devrait voir en moyenne 7% des employeurs décider de geler les salaires en 2025, selon les données du Conseil du patronat du Québec (CPQ).
C’est le signe que les employeurs n’ont pas tous les reins solides, et ne sont donc pas toujours en mesure d’accorder des hausses salariales en phase avec l’industrie.
Autrement dit, les augmentations salariales à venir sont empreintes d’une grande variabilité.
D’où l’utilité de recourir à différentes astuces visant à vous permettre de tirer votre épingle du jeu.
Misez sur le travail en présence
Selon un sondage du site web ResumeBuilder.com, 79% des employés nord-américains qui ont travaillé 100% du temps au bureau ont obtenu une augmentation salariale en 2023.
- En revanche, seulement deux télétravailleurs sur trois (67%) en ont eu une.
Ça suggère que les chances sont plus élevées d’avoir une hausse salariale si on est présent au bureau que si on en est souvent absent.
L’explication est simple: elle ne tient pas à la qualité du travail effectué, qui demeure similaire en présence et à distance, mais plutôt à l’appréciation des gestionnaires et des hauts dirigeants du travail effectué.
Plus ce travail est visible, plus il est apprécié, et par suite récompensé.
Affichez un rendement élevé
Selon une enquête de l’assureur WTW, les employeurs ont toujours le réflexe de privilégier les travailleurs affichant les meilleurs rendements, en leur consentant une augmentation salariale plus généreuse que celle accordée aux autres.
- En 2025, les travailleurs jugés les plus productifs devraient avoir droit à une hausse salariale d’en moyenne 5,5%, tous emplois confondus.
- Leurs collègues moins productifs devraient, eux, enregistrer une augmentation salariale inférieure d’en général 50%.
D’où l’intérêt de mettre les bouchées doubles au travail, surtout à l’approche des évaluations de performance de fin d’année.
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Soyez ouvert aux programmes non monétaires
Selon la firme de services-conseils Gallagher, 42% des employeurs recourent aisément de nos jours aux programmes non monétaires pour offrir une meilleure rémunération à leurs employés.
Ces programmes peuvent prendre de multiples formes:
- remboursement des soins de santé et dentaires complémentaires à la couverture provinciale
- remboursement partiel ou total des lunettes de prescription et des verres de contact
- assurance-vie collective
- etc.
Ils peuvent également concerner l’évolution professionnelle:
- plan de développement de carrière
- programmes de formation
- etc.
Bref, mettez toutes les chances de votre côté en veillant à ne pas passer inaperçu lorsque vous êtes présent au bureau et en soulignant subtilement à votre employeur combien votre apport quotidien est précieux à l’organisation.
Car cela pourra faire une vraie différence lorsqu’il s’agira de répartir les hausses salariales, qu’elles soient monétaires ou non.
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