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Pourquoi les petits investisseurs souffrent davantage du marché baissier

Mis à jour le 22 avr. 2023
Fabien Major
par Fabien Major
Chroniqueur en finances personnelles à InfoBref
Pourquoi les petits investisseurs souffrent davantage du marché baissier

[crédit photo: Zachary Kadolph | Unspalsh]

  • Du début du marché baissier, fin 2021, jusqu’à aujourd’hui, les investisseurs particuliers ont perdu en moyenne 27% de la valeur de leurs placements. Pendant la même période, l’indice S&P 500 a culbuté, certes, mais il a repris une bonne partie des replis. Sur l’ensemble de la période, il n’est en baisse que de 11%.
  • Il y a des raisons pour lesquelles les investisseurs individuels souffrent davantage pendant les marchés baissiers. Pourtant, il n’est pas si difficile d’éviter les pertes permanentes dans vos placements.

En 16 mois, les bourses ont connu 4 séquences de repli de plus de 10%.

Mais depuis le creux de marché de juillet et d’octobre, l’indice Nasdaq a rebondi deux fois de 20% à chaque fois.

Morgan Stanley croit que la reprise de 2023 offre aux investisseurs la meilleure occasion depuis aout 2022 de se refaire.

Malheureusement, de nombreux investisseurs individuels n’ont pas profité de ces reprises, pour cause d’absence du marché boursier ou par manque de liquidité.

Depuis la multiplication des produits et plateformes de courtage à très bas ou sans frais, les marchés sont moins rationnels et plus volatils.

Pour les anxieux, la possibilité d’intervenir à tout moment dans leurs placements est irrésistible. Ils ne s’en privent pas.


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Mais les réactions émotives excessives n’expliquent pas tout.

La surabondance d’informations économiques et financières incite plus d’un amateur à tenter de prédire l’avenir.

En période de marché haussier, les forums comme WallStreetBets, sur Reddit, leur donnaient l’impression d’être invincibles.

Les «Kevin-le-financier» de 2021 sont tous devenus en 2023 des «Kevin-l’économiste».

  • À les lire et à les entendre, ils savent tout de la direction future de l’inflation, des taux d’intérêt et de la valeur du Yen par rapport à la Livre sterling.
  • Ils illustrent l’effet Dunning-Kruger, ou effet de surconfiance [définition dans Wikipédia], dans toute sa splendeur.

Éviter les pertes permanentes est, somme toute, assez facile.

Ce n’est pas sorcier. En finance, on ne refait pas la recette des sandwichs «pas de croutes» toutes les semaines. Il existe des règles de base faciles à suivre qui se révèlent extrêmement lucratives à long terme. En voici 3.

1 ) Ne rien faire est parfois la meilleure des solutions.

Surtout quand on a un bon plan financier. Quiconque connait bien ses objectifs financiers anticipe les effets des marchés boursiers agités… et les reprises qui surviennent immanquablement.

En finance, attendre, c’est nécessaire.

Comme avec le vin et le fromage, le temps amène de bons résultats.

«La plupart du temps, les investisseurs à succès ne font rien. Ne confondez pas le mouvement avec l’action. Apprenez à vous asseoir et à patienter.»


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2 ) Ne jamais vendre pendant la descente.

Dans les moments d’incertitude, il arrive qu’on soit obligé de vendre.

D’accord, mais ne vendez pas n’importe quand ni n’importe quoi.

Il est recommandé de répartir ses capitaux en trois catégories d’échéances:

  • à court terme, on investit avec un profil prudent;
  • à moyen terme, on prend un risque modéré; et
  • à long terme, on tolère un risque moyen à élevé.

Quand on a un besoin pressant d’argent, on vend les placements qui sont dans le capital à court terme.

Les capitaux consacrés au long terme, eux, doivent demeurer investis en actions, même durant les replis de la bourse.


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3 ) La science et les maths, ça fonctionne.

Comme en aéronautique, il y a beaucoup de variables en finance.

Pourtant, les avions peuvent décoller et atterrir sur la bonne piste avec une précision étonnante, tout en étant sécuritaires pour leurs passagers.

Bien sûr, les plans de vol doivent être souvent ajustés. Mais les processus éprouvés, alliés à l’expérience et les compétences du pilote, font le travail.

La gestion des capitaux repose sur des centaines d’années d’histoire ponctuées d’essais et d’erreurs.

On sait que la diversification réduit les risques et que la recherche fondamentale de titres financiers fonctionne.

Avoir une approche disciplinée, ça rapporte.

[Source pour la perte de 27% mentionnée au début du texte: VandaTrack Research]

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Fabien Major