Conseils pour vos FINANCES
Investir dans le champ, ou dans le bois?
[crédit photo: Raphael Rychetsky | Unsplash]
- La volatilité importante des marchés boursiers n’est pas terminée. Avec les tensions géopolitiques, elle pourrait même augmenter. Plus que jamais, les marchés financiers se synchronisent.
- Il existe cependant deux secteurs qui peuvent apporter une diversification certaine et rassurante: la forêt et l’agriculture. Plusieurs options sont disponibles pour investir dans ces secteurs.
À bien y penser, les défis alimentaires sont colossaux.
- L’industrie agricole est en évolution constante. Elle se modernise à grande vitesse.
- Elle doit répondre au besoin de base de se nourrir trois fois par jour: pour l’investisseur, cela représente un marché qui se renouvèle constamment.
Quant à l’industrie forestière, dont font partie le bois d’œuvre et les terres à bois, il est indéniable qu’à long terme l’appréciation de sa valeur dépassera l’inflation.
- Cette industrie est liée à la construction, au développement urbain, mais également aux préoccupations environnementales.
- Cette ressource est limitée. Or, en finance, la rareté, ça se paye.
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Comment y participer?
Il y a plusieurs façons d’investir dans l’agriculture et les forêts:
- acheter directement une terre ou un boisé, en solo ou avec des partenaires;
- investir dans un fonds ou un FNB spécialisé; ou
- par l’intermédiaire d’un fonds privé.
Si vous optez pour la détention physique d’une terre agricole, Financement agricole Canada explique dans son dernier Rapport Valeur des terres agricoles [pdf] qu’au Québec, les valeurs sont en hausse depuis maintenant 36 ans.
C’est en Montérégie que l’acre se vend le plus cher. On parle là d’une moyenne de 18 800 $.
Depuis 2012, les valeurs n’ont jamais baissé.
- Si vous aviez acheté une terre pour 100 000 $ en janvier 2012, elle vaut maintenant 316 960 $.
- La hausse de valeur annuelle moyenne est de 8,7%.
Pour ce qui est des terres à bois, il y a pas mal de variations de prix selon les essences qui y poussent.
- Le prix minimum serait de 1000 $ l’acre, pour un lot minimum de 100 acres.
- Votre budget minimum doit donc être de 100 000 $.
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L’option des FNB
L’investissement dans les secteurs forestiers et agricoles peut aussi se faire par l’entremise de fonds négociés en bourse, dont ceux-ci:
- iShares Global agriculture ETF (TSX: COW)
- VanHeck Agribusiness ETF (NYSE Arca: MOO)
- Invesco MSCI Global Timber ETF (NYSE Arca: CUT)
Ces FNB détiennent principalement des actions de sociétés publiques en alimentation, fermes d’élevage, bois d’œuvre, pâtes et papiers et fournisseurs d’équipements, de machineries, d’engrais et de semence.
Si vous êtes un investisseur dit «qualifié»…
…c’est-à-dire que vous possédez plus de 1 million $ en actifs (excluant la résidence principale), ou que vous déclarez un revenu d’au moins 200 000 $ par année, vous pouvez investir dans le Fonds de placement d’actifs réels Manuvie.
- Le dépôt minimum est de 25 000 $.
Ce fonds acquiert des biens immobiliers, infrastructures, forêts et terres agricoles.
Dans les documents de présentation du fonds, Manuvie précise que les rendements depuis 20 ans des terres agricoles sont en moyenne de 11,2% par an et surpassent toutes les classes d’actifs, même l’immobilier et les actions en bourse.
Avec 14 milliards $ en terrains forestiers, la société canadienne d’assurance Manuvie est le plus important gestionnaire de placements forestiers au monde.
De plus, ses actifs de 5,1 milliards $ en agriculture le placent au second rang mondial du secteur.
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