ENTREPRENEURS, GESTIONNAIRES, PROFESSIONNELS ENTREPRENEUR·ES et
PROFESSIONNEL·LES

Voici l’info qu’il vous faut:
pertinente, utile et brève

Recevez gratuitement du lundi au vendredi:

et un samedi par mois:

Votre adresse servira uniquement à vous envoyer nos infolettres. Vous ne recevrez pas de courriels publicitaires et vous pourrez vous désabonner en tout temps.

Le Canada omet de compter 80 millions de tonnes de CO2 du secteur forestier

Mis à jour le 22 juil 2022
par Johanna Sabys
Le Canada omet de compter 80 millions de tonnes de CO2 du secteur forestier

(Source: Matt Palmer / Unsplash)

  • Le Canada «camoufle» chaque année plus de 80 millions de tonnes de dioxyde de carbone émises par l’exploitation forestière au pays, dénoncent 4 organismes environnementaux à quelques jours de l’ouverture de la COP26. 
  • Dans un rapport publié jeudi, ces organismes affirment qu’Ottawa doit revoir son mode de calcul pour rendre compte de la totalité des émissions de CO2. 

80 millions de tonnes de CO2 par an: c’est le volume des émissions de tous les bâtiments du pays, souligne le rapport des organismes Nature Québec, Nature Canada, Environmental Defence Canada, Natural Resources Defense Council.

Des calculs biaisés 

Selon le rapport, le Canada adopte une approche biaisée du calcul et de la déclaration du carbone du secteur forestier.

  • Cette approche ne tient, par exemple, pas compte des émissions dues aux incendies de forêt, ni à celles liées aux chemins forestiers et aux lignes sismiques.  

Cette façon de calculer:  

  • «masque les impacts majeurs de l’exploitation forestière sur le climat; et 
  • accorde à l’industrie forestière un passe-droit sur ses émissions». 

«Le Canada permet à l’industrie forestière de liquider ses forêts primaires riches en carbone, tout en dissimulant les conséquences sur le climat», accuse le rapport.  

Les organismes craignent que la sous-évaluation des émissions canadiennes de GES nuise à la crédibilité du plan canadien de lutte contre les changements climatiques et mette en péril le leadership du Canada à la COP26.   

Johanna Sabys