Pas le droit d’embaucher des télétravailleurs comme briseurs de grève: le ministre est d’accord
Mis à jour le 14 déc 2021
Publié le 15 déc 2021
Le ministre du Travail Jean Boulet (Source: Twitter du ministre)
- Le ministre du Travail Jean Boulet dit qu’il est d’accord avec la condamnation par le Tribunal administratif du travail, le mois dernier, d’un employeur qui, durant un lock-out, avait eu recours à des travailleurs de remplacement en télétravail.
- Jusqu’à ce jugement, la définition du lieu de travail d’un travailleur de remplacement (scab) était restreinte aux installations physiques de l’employeur – usines ou bureaux. Maintenant, un télétravailleur peut être considéré comme remplaçant un travailleur «sur place». L’embauche d’un travailleur de remplacement lors d’un conflit de travail est interdite par le Code du travail.