Le Bloc n’a pas réussi à protéger le poids politique du Québec
Le leader du Bloc québécois Alain Therrien (Source: capture d’écran)
- Le Bloc québécois voulait s’assurer que le nombre d’élus québécois à la Chambre des communes ne soit pas inférieur à 25% du nombre total de sièges en Chambre.
- Or, après le rejet de son projet de loi mercredi, le Bloc n’a pas eu plus de chance jeudi en déposant un amendement au projet de loi C-14 sur la représentation électorale.
Dans la nouvelle répartition des sièges entre les provinces annoncée par Élections Canada l’automne dernier [détails (17 octobre)], le Québec passerait de 78 à 77 sièges à la Chambre des communes.
En mars, les députés fédéraux ont largement adopté une motion bloquiste qui visait à maintenir le poids politique du Québec.
Ils étaient prêts à rejeter, comme le demandait la motion bloquiste, tout redécoupage de la carte électorale qui ferait perdre une ou des circonscriptions au Québec ou diminuerait son poids politique en Chambre.
- Les libéraux, les néo-démocrates et la plupart des conservateurs québécois ont voté pour. La majorité des autres conservateurs s’y sont opposés.
Or, mercredi, les députés libéraux et conservateurs ont défait le projet de loi bloquiste qui visait à mettre la motion en pratique.
Jeudi, en comité parlementaire, la présidente libérale du comité qui examine le projet de loi C-14 a jugé que l’amendement du Bloc était irrecevable.
- Elle a souligné que l’attribution au Québec de 25% des sièges de la Chambre pourrait réduire le nombre de sièges d’une ou plusieurs autres provinces.