Internet en région: Bell dit avoir tout mis en place pour faciliter l’accès à ses poteaux par d’autres fournisseurs de services Internet au Québec
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- Karine Moses, présidente de la direction de Bell au Québec, affirme que Bell est prête à répondre rapidement aux fournisseurs qui souhaitent accéder à ses structures pour déployer leur propre réseau Internet.
- Québecor, le principal concurrent de Bell au Québec, critique depuis des mois le manque de collaboration de Bell dans le partage de ses poteaux. Québecor a demandé à plusieurs reprises une intervention directe du premier ministre François Legault.
Bell dit avoir posé plusieurs gestes depuis un an pour réduire le temps d’attente des fournisseurs qui demandent à accéder à ses structures.
- Le processus de demande d’accès a été simplifié.
- Un Centre d’excellence a été créé afin de partager les meilleures pratiques pour présenter une demande et pour accéder aux structures de Bell.
«Bell a tout mis en place pour permettre aux différents fournisseurs de service Internet de brancher un maximum de Québécois à Internet haute vitesse le plus rapidement possible», assure Karine Moses par communiqué.
Bell réagit aux critiques répétées de Pierre-Karl Péladeau, PDG de Québecor, qui se plaint régulièrement depuis un an de la difficulté qu’aurait sa filiale Vidéotron à déployer son réseau dans les régions plus éloignées du Québec.
Le mois dernier, Péladeau s’indignait dans un tweet du fait que le chalet du PDG de Bell, Mirko Bibic, près d’un lac en Outaouais, a accès à Internet haute vitesse alors que, disait Péladeau, les habitants d’autres régions n’y ont pas accès en raison de délais imposés par Bell à ses concurrents.