ENTREPRENEURS, GESTIONNAIRES, PROFESSIONNELS ENTREPRENEUR·ES et
PROFESSIONNEL·LES

Voici l’info qu’il vous faut:
pertinente, utile et brève

Recevez gratuitement du lundi au vendredi:

et chaque samedi:

Votre adresse servira uniquement à vous envoyer nos infolettres. Vous ne recevrez pas de courriels publicitaires et vous pourrez vous désabonner en tout temps.

InfoBref vous est offert gratuitement grâce au soutien de:

Québec veut abolir la classification par nombre d’étoiles dans l’hébergement touristique

Mis à jour le 14 mai 2022
par Félix Côté
Québec veut abolir la classification par nombre d’étoiles dans l’hébergement touristique

Les pannonceaux à étoile de la CITQ (Source: CITQ)

  • La classification des établissements d’hébergement par nombre d’étoiles est critiquée parce qu’elle ne tient compte que des infrastructures et des services offerts par les entreprises d’hébergement, et pas de l’expérience vécue par les clients. 
  • Le gouvernement dépose un projet de loi qui abolirait ce système. Il le remplacerait par un autre: les propriétaires d’établissement s’enregistreraient en ligne et feraient une déclaration annuelle de leur offre d’hébergement et de services. Le tout serait regroupé dans un seul document numérique.  

Le système de classification par nombre d’étoiles est actuellement obligatoire pour les établissements qui offrent de l’hébergement touristique. 

  • Instauré en 2002, il est supervisé par la Corporation de l’industrie touristique du Québec (CITQ).

Mais il est la cible de critiques depuis quelques années. 

  • La qualité et l’expérience des clients ne sont pas prises en compte.
  • Cela rend le classement moins pertinent, aux yeux de beaucoup de consommateurs, que des sites tels qu’Expedia ou Tripadvisor, où les usagers peuvent relater et noter leur propre expérience.

Québec dit que le remplacement de la classification par étoiles entrainerait des réductions de coûts pour les entreprises d’hébergement. 

  • Le gouvernement estime les économies annuelles, en temps et en argent, à plus de 3 millions $ pour les entreprises.
Félix Côté