À l’arrivée de la troisième vague, le gouvernement devrait-il revenir sur certains allégements des mesures sanitaires?
Horacio Arruda et François Legault (Source: Bureau du premier ministre)
- La recrudescence du nombre d’infections s’est confirmée cette fin de semaine. Le Québec a dépassé samedi le seuil de 1000 cas déclarés en une journée. Ce n’était pas arrivé depuis le 12 février.
- Le Collège des médecins du Québec (CMQ) a demandé samedi au gouvernement Legault «de reconsidérer l’allègement des mesures sanitaires, pour tenir compte des signaux d’alarme et de l’avis de nombreux experts».
Les médecins du CMQ ne sont pas les seuls à demander au gouvernement de faire marche arrière à cause de l’évolution de la pandémie.
En publiant vendredi ses dernières projections, l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) a indiqué que «le niveau d’application des mesures est insuffisant pour contenir la transmission [des variants] et maîtriser l’épidémie», tant qu’une «très grande proportion de la population» n’est pas vaccinée.
- Selon l’INSPQ, «il est important de maintenir les mesures pour éviter les conséquences graves d’une éventuelle troisième vague».
Il y a trois semaines, la professeure en santé publique Roxane Borgès Da Silva disait à InfoBref être inquiète après l’annonce des allégements pris par le gouvernement.
- Selon elle, Québec n’aurait pas dû alléger les mesures sanitaires aussi vite.
Vendredi dernier, François Legault a dit qu’il voyait le «début d’une troisième vague» et s’attendait à une «augmentation des cas et des hospitalisations».
Mais pour le premier ministre, la situation était encore «sous contrôle».
Québec a d’ailleurs confirmé vendredi le maintien des dernières mesures annoncées en zone rouge, dont le retour en classe à temps plein des élèves de secondaire 3, 4 et 5 à compter d’aujourd’hui.
François Legault doit faire le point sur les mesures sanitaires demain.