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Comment utiliser l’IA de façon responsable?
[crédit photo: Solen Feyissa | Unsplash]
Avec ChatGPT et DALL-E au bout des doigts, l’intelligence artificielle n’a jamais été aussi accessible… et gourmande en ressources. Alors que l’on connaît maintenant les coûts environnementaux catastrophiques de ces mastodontes technologiques, pourquoi ne pas réfléchir à des moyens de les utiliser éthiquement et écologiquement?
Pour éviter, par exemple, d’utiliser l’intelligence artificielle générative, très énergivore, il existe des gestes simples à poser et des solutions plus éthiques que d’autres. Rapide tour d’horizon.
L’IA générative, c’est quoi?
Facil e: «Dès que vous demandez à une application de créer quelque chose qui n’existe pas, c’est de l’IA générative », explique Sasha Luccioni, chercheuse en intelligence artificielle.
Or, ce type d’IA est particulièrement glouton en énergie.
Demandez une recette de pain aux bananes sans œufs à ChatGPT et à un moteur de recherche traditionnel:
- le premier créera une recette de A à Z pour vous,
- le second utilisera des recettes déjà publiées sur le Web.
Cette deuxième option consommerait 30 fois moins d’énergie que la première, selon Mme Luccioni.
Choisir les outils technologiques plus économes en ressources
Pour limiter les impacts climatiques et environnementaux, pensez IA frugale!
La chercheuse recommande par exemple l’utilisation d’un moteur de recherche comme Ecosia, beaucoup plus petit que Google certes, mais qui utilise l’énergie renouvelable pour alimenter ses serveurs.
Côté messagerie instantanée, sans se passer complètement de WhatsApp, la chercheuse se tourne parfois vers l’application Signal, qui n’utilise pas l’IA générative.
Ne pas utiliser l’IA juste… pour l’utiliser
La frugalité passe finalement par une gestion réfléchie et raisonnable de l’IA.
«Des gens se servent de ChatGPT pour faire leur liste d’épicerie, illustre Sasha Luccioni. Un bout de papier, ça fait la même chose!»
Il reste que, pour la spécialiste, le gros bout du bâton revient avant tout aux entreprises du monde techno et aux compagnies qui utilisent l’IA générative sans toujours la contrôler.
«C’est une responsabilité corporative. En cela, c’est dur de mettre la faute sur les consommateurs. En vrai, on est très limités dans nos choix», conclut-elle.
[Cette brève est tirée du site Unpointcinq. Lisez ici l’article complet.]
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