L’aide des gouvernements aux sociétés pétrolières explose, et elle met en péril leurs engagements de réduction des émissions de GES

Mis à jour le 11 août 2022
par Alain McKenna
L’aide des gouvernements aux sociétés pétrolières explose, et elle met en péril leurs engagements de réduction des émissions de GES

(Source: Unsplash)

  • Les pays qui ont signé l’Accord sur le climat de Paris devront réduire leur production de pétrole pour en respecter l’objectif, rappelle l’ONU.
  • Ce n’est pas ce qui se produit en ce moment: l’aide des gouvernements à l’industrie pétrolière atteindra des sommets dans la décennie à venir. 

À eux seuls, les six pays qui produisent le plus de pétrole sur la planète (y compris le Canada) ont réservé 230 milliards $US pour stimuler la croissance du secteur pétrolier d’ici 2030.

  • C’est bien plus que les 150 milliards $US promis par ces mêmes pays à l’industrie des énergies propres.
  • Pour respecter l’Accord de Paris, ces pays devraient plutôt réduire de 6% par année leur production de pétrole, calcule l’ONU.

«Alors qu’on tente de redémarrer l’économie mondiale après la Covid-19, c’est le moment d’investir dans des infrastructures faibles en carbone», affirme Inger Andersen, directrice du programme environnemental de l’ONU.

«La chute des cours du pétrole des derniers mois a illustré la faiblesse des économies qui dépendent du pétrole. Et pourtant, ces économies sont en train de doubler la mise sur les énergies fossiles, ce qui les fragilisera encore plus à l’avenir.»

Alain McKenna