Pourquoi davantage d’enfants souffrent du virus respiratoire cette année?

Publié le 23 oct. 2022
par Johanna Sabys
Pourquoi davantage d’enfants souffrent du virus respiratoire cette année?

(source: Aditya Romansa / Unsplash)

  • Les urgences pédiatriques sont débordées par l’arrivée d’un grand nombre de jeunes enfants qui souffrent de complications après avoir été infectés par le virus respiratoire syncytial (VRS). 
  • Ce virus infecte les poumons et les voies respiratoires. Chaque automne, comme la grippe, le VRS revient en force. Or, il peut être grave chez les moins de 2 ans. Cette année les cas sont plus nombreux et plus sérieux, et ils arrivent en pleine pénurie de personnel dans les hôpitaux.  

Le VRS ressemble à un rhume. Il provoque des symptômes de fièvre et de toux, et le nez qui coule. 

  • La plupart des enfants le contractent au moins une fois avant l’âge de 2 ans. Certains d’entre eux souffrent malheureusement de complications. 
  • Les adultes et les enfants âgés de plus de 2 ans développent en général des formes légères et sont peu malades. 

Pourquoi la situation est-elle particulièrement critique cette année? 

À cause de la pandémie, les enfants n’ont pas été en contact entre eux et ils n’ont pas contracté le VRS au cours des 2 dernières années.

  • Ils n’ont donc pas pu développer d’anticorps pour lutter contre ce virus.

Selon un reportage de La Presse, le personnel de l’hôpital pédiatrique montréalais Sainte-Justine doit faire face à des taux d’occupation sans précédent.

  • Lundi dernier, les urgences de l’hôpital ont dépassé leur pic historique.  
  • Les chambres étaient toutes occupées et il y avait près de 2 fois et demie plus de jeunes patients nécessitant des soins urgents que de civières disponibles dans les couloirs. 

L’hôpital Sainte-Justine s’attend à atteindre un nouveau record cette année en accueillant jusqu’à 92 000 patients. 

  • Le précédent record, enregistré en 2017-2018, était de 86 000 patients. 
  • Les urgences de l’hôpital sont prévues pour en recevoir 55 000 par an.
Johanna Sabys