Le réseau scolaire québécois est de plus en plus «inégal», selon l’Iris

Publié le 19 oct. 2022
par Johanna Sabys
Le réseau scolaire québécois est de plus en plus «inégal», selon l’Iris

(source: Taylor Wilcox / Unsplash)

  • Dans une étude publiée hier, l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques souligne qu’il y a désormais presque autant d’élèves dans les programmes particuliers payants des écoles publiques que dans les écoles privées.  
  • Selon l’étude, cette situation accentue les inégalités et le phénomène de l’école à trois vitesses – l’école publique ordinaire, les programmes particuliers et l’école privée. 

En 20 ans, les écoles primaires et secondaires publiques ont subi respectivement une baisse d’effectif de 4% et 5%.

  • Au cours de la même période, le nombre d’élèves qui fréquentent des écoles privées a augmenté de près de 20%. 

Le système actuel encourage une migration vers le privé des personnes issue de milieux aisés, croit l’Iris. 

Le gouvernement finance environ 60% du coût des services éducatifs des écoles privées, souligne l’institut.

Selon l’Iris, le système actuel contribue à séparer les élèves du réseau scolaire québécois en fonction de leur statut socio-économique et de leurs performances scolaires. 

Par ailleurs, ce financement entraînerait «un transfert des ressources vers le privé et contribue à la détérioration des services offerts dans le réseau public», soutient l’Iris.

Johanna Sabys