Washington pense que l’Ukraine peut vaincre la Russie, Moscou parle de Troisième guerre mondiale
Lloyd Austin, à gauche, a rencontré Volodymyr Zelensky à Kyïv (Source: Twitter de Lloyd Austin)
- Si l’Ukraine reçoit les «bons équipements et le bon soutien», son armée peut «gagner» contre la Russie, a affirmé le chef de la Défense américaine Lloyd Austin au lendemain de sa rencontre avec le président ukrainien à Kyïv.
- De son côté, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a déclaré lundi que la guerre en Ukraine pourrait déclencher une Troisième guerre mondiale.
Washington a intensifié ses livraisons d’armements.
Les Américains envoient désormais des armes lourdes aux forces ukrainiennes.
Les États-Unis souhaitent que la Russie soit «affaiblie» et incapable d’envahir d’autres pays, a indiqué Lloyd Austin.
- Les Russes ont «perdu beaucoup de capacités militaires et beaucoup de soldats», dit-il.
- Washington veut les empêcher de rapidement reconstituer leurs forces.
Austin assure que les États-Unis vont insister auprès de leurs alliés pour que les forces ukrainiennes reçoivent les armes dont elles ont besoin dès que possible.
Au total, Washington a envoyé 3,4 milliards $US en équipements militaires depuis le début de l’invasion russe.
- Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a remercié ce lundi les États-Unis pour ce soutien militaire «inédit».
- Il s’agit, a souligné Zelensky, de la plus importante contribution pour renforcer les capacités de défense ukrainiennes.
Par ailleurs, les États-Unis ont nommé une ambassadrice en Ukraine.
- Depuis 2019, les Américains étaient seulement représentés en Ukraine par des chargés d’affaires.
Moscou entrevoit une escalade militaire.
Selon Sergueï Lavrov, un accord finira par être signé. Néanmoins, les modalités de cet accord dépendront de la situation sur le terrain au moment où il sera signé.
Le chef de la diplomatie russe accuse le président ukrainien Volodymyr Zelensky de faire semblant de négocier.
Le risque qu’une Troisième guerre mondiale soit déclenchée est «grave et réel, affirme Lavrov, on ne peut pas le sous-estimer».