Le Canada bonifie encore son soutien à l’Ukraine
La ministre des Finances Chrystia Freeland en réunion avec ses homologues du G7 et les gouverneurs des banques centrales (Source: compte Twitter de la ministre)
- Les sanctions imposées à la Russie par les pays occidentaux n’ont pas freiné les chars russes en Ukraine. Mais il reste «d’autres leviers à actionner», a affirmé mardi la vice-première ministre Chrystia Freeland.
- Ottawa discute actuellement de nouvelles sanctions avec les pays G7. Selon Freeland, «tout est sur la table». Elle a indiqué que le gouvernement étudiait les avoirs détenus au pays par des oligarques et des entreprises russes.
Chrystia Freeland a reconnu que les sanctions canadiennes contre la Russie pourraient causer des «dommages collatéraux» au Canada.
«Nous devons nous préparer à subir les conséquences dans nos propres économies», explique la ministre des Finances.
Le gouvernement fédéral s’apprête à envoyer en Ukraine:
- 1600 gilets pare-balles supplémentaires; et
- 400 000 repas individuels.
Le Canada interdit désormais aux navires et aux bateaux de pêche russes d’entrer dans les ports et les eaux intérieures du Canada.
Ottawa déposera par ailleurs une pétition à la Cour pénale internationale pour lui demander d’enquêter sur les allégations de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité commis par la Russie en Ukraine.
Zelenski réclame la fin des bombardements pour reprendre les négociations.
Le président ukrainien a indiqué lors d’une entrevue à l’agence Reuters et à CNN qu’il voulait que les forces russes cessent de bombarder son pays avant que les négociations avec la Russie reprennent.